fbpx

Cameroun Actuel

La Cnps met sous scellés la Mairie d’Ebolowa pour une dette de 250 millions de FCFA

Ce montant représente les impayés des cotisations sociales des employés. 

La Communauté urbaine d’Ebolowa est sous-scellés depuis ce 21 Juin, parce que débitrice auprès de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Il s’agit des impayés des cotisations sociales des employés. C’est un passif de plus de 250.000.000 FCFA, apprend-on.

Scellé Cnps, Cameroun Actuel

Rappelons que la Cnps a lancé depuis bientôt un an une vaste opération de recouvrement de ses créances auprès des Institutions et entreprises insolvables.

À travers cette opération, qui vise de nombreuses entreprises, la CNPS monte ainsi d’un cran dans la traque des employeurs insolvables, dont certains prélèvent effectivement les cotisations sociales sur les salaires des employés, sans pour autant les reverser à la CNPS.

L’on se souvient que dans un communiqué daté du 3 août 2021, Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, le DG de la CNPS, invitait déjà « tous les employeurs et personnes concernées à s’acquitter dans les meilleurs délais de leurs dettes ou à solliciter un aménagement des modalités de paiement y relatifs ».

Cette interpellation du patron de l’organisme de gestion de la sécurité sociale semble n’avoir pas suscité beaucoup d’intérêt auprès des employeurs. D’où le recouvrement forcé, au regard de l’ampleur du phénomène.

En effet, selon les données de la CNPS, seulement 7 000 sur 30 000 entreprises actives sont à jour du paiement des cotisations sociales de leurs employés.

En conséquence, affirme le fonds public de pension, « nous avons quasiment 16 000 assurés sociaux que nous ne pouvons pas prendre en charge du fait que leurs employeurs sont lourdement endettés auprès de la CNPS. Aujourd’hui, la situation s’est tellement dégradée que seulement le quart des entreprises sont en règle ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dernières nouvelles

Suivez-nous !

Lire aussi