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Konya : une ville qui connait Eto’o Fils

La 5è édition des jeux de la Solidarité Islamique se déroule dans la ville dont le club de football a été l’avant dernière équipe à avoir accueilli Samuel Eto’o Fils comme joueur professionnel.

Située à 700 Km de Istanbul, porte d’entrée de la Turquie, Konya tient sa réputation. Les camerounais se souviennent du club de football local, Konyasport, avant dernière étape dans le parcours en club de Samuel Eto’o Fils, de 2017 à 2018.

Le club existe depuis 1992 dans cette ville millénaire. Il a retrouvé l’élite turque en 2013, animant les weekends au Konya Buyuksekir Sadyumu qui va abriter mardi matin l’ouverture solennelle de la 5è édition de ces jeux de la Solidarité Islamique. Les Jeux exposent au monde tout l’attachement de cette population à la pratique sportive.

Toutes les disciplines sont concernées (sports collectifs, sports de combats, sports individuels).

Il y a donc comme une coïncidence ici à Konya pour le Cameroun. C’est ici le point de départ de la fin de carrière de la légende du foot camerounais Samuel Eto’o Fils. C’est ici que dans une douzaine de jours, un officiel camerounais recevra le drapeau de la solidarité islamique. Un acte qui marquera le début du mandat du Cameroun comme pays organisateur des 6è jeux de la Solidarité Islamique.

Les premiers membres de la délégation arrivés sur place la semaine dernière, travaillent déjà à cette consécration.

Le Cameroun participe à ces Jeux avec l’une des délégations les plus fortes, 165 personnes dont 120 athlètes repartis dans 13 disciplines. La Team Cameroon est attendue par avion spécial tard ce lundi à Konya.

L’aéroport de Konya connait une ambiance inhabituelle depuis le début de ce mois d’août 2022. C’est le bal des arrivées des délégations d’athlètes et d’officiels venus du monde entier. La ville aux trois millions d’habitants accueille ce que les officiels turcs appellent « les olympiades islamiques ».

La 5è édition des Jeux de la Solidarité islamique peut enfin se tenir, après le double report imposé par la pandémie du COVID-19 et le conflit de date avec les Jeux olympiques de Tokyo. Les compétitions ont effectivement démarré jeudi dernier par le cyclisme en salle. Le tennis de table et la natation ont pris le relai samedi avant le début des matchs de poule dans les sports collectifs dimanche.

Les arrivées se poursuivent parallèlement pour les 6000 athlètes attendus pour le 2è plus important rendez-vous sportif de la planète, par le nombre de participants. Ces jeux constituent l’activité principale de la fédération sportive de la solidarité islamique, créée en 1985 sous l’égide de l’Organisation de la coopération islamique.

Avec le ministère turc des sports, l’ISSF veut réaliser un évènement de haute facture. Les sites de compétitions, les lieux d’hébergement et les infrastructures sanitaires sont prêts depuis plusieurs mois. Ils ont été validés à l’issue des différentes inspections des officiels de la fédération et des chefs de mission des pays participants.

Crtv

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