Les Russes tentent depuis plusieurs semaines d’encercler cette ville de quelque 70 000 habitants avant le conflit, dans l’est de l’Ukraine.
L’armée ukrainienne continue dimanche de défendre Bakhmout, avec l’objectif de « gagner du temps » dans cette ville de l’est de l’Ukraine dont Moscou tente de s’emparer depuis l’été au prix de lourdes pertes.
« Les vrais héros sont les défenseurs qui tiennent le front de l’Est sur leurs épaules », a déclaré le commandant des forces terrestres ukrainiennes Oleksandre Syrsky.
« Il faut gagner du temps pour accumuler des réserves et lancer une contre-offensive, qui n’est pas loin », a-t-il déclaré samedi, cité par le service de presse de l’armée, sans donner plus de détails. sur cette attaque potentielle.
« Les forces ukrainiennes contrôlent l’ouest de la ville »
L’armée ukrainienne a indiqué dimanche que « 15 localités de la région de Bakhmout avaient essuyé le feu russe la veille, signe de l’intensité des combats actuellement dans la zone ».
« Au début de la guerre, nous n’avions pas de drones. Les missions étaient plus compliquées et moins efficaces. Mais en été, nous avons commencé à recevoir des drones et d’autres équipements. Aujourd’hui, nous sommes plus efficaces », Petro, le pilote de l’un des trois hélicoptères d’attaque MI-8 qui venait d’effectuer un raid contre une cible près de Bakhmout, a déclaré à l’AFP.
Malgré cet équipement, le ministère britannique de la Défense a rapporté samedi qu’ »au cours des quatre derniers jours », le groupe paramilitaire russe Wagner avait « pris le contrôle de la majeure partie de l’est » de Bakhmout.
« Les forces ukrainiennes contrôlent l’ouest de la ville et ont démoli des ponts clés sur la rivière » qui la traverse, a indiqué le ministère.
Wagner réclame une progression de ses hommes
La ville de Chassiv Iar – quelque 13 000 habitants avant la guerre – est devenue la dernière sortie ouest de la ville de Bakhmout. Défendue pendant des mois par les Ukrainiens, elle a été touchée par les tirs des forces russes et du groupe paramilitaire Wagner.
Evguéni Prigojine, le patron du groupe Wagner, a revendiqué pour sa part une nouvelle progression de ses hommes qui combattent en première ligne à Bakhmout.
« C’est le bâtiment de l’administration municipale, le centre administratif de la ville », a-t-il déclaré samedi, pointant du doigt du toit d’un immeuble un autre bâtiment, en illustration de cette avancée.
« C’est un kilomètre deux cents ». (…) « C’est la zone, il y a des combats en cours », a-t-il ajouté dans une vidéo diffusée par le service de presse de sa société Concord, propos invérifiables d’une source indépendante dans l’immédiat.
La plus longue bataille depuis le début de la guerre
La vice-première ministre ukrainienne Olga Stefanichyna a concédé qu’il « devenait compliqué pour nous…
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