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Jouer pour devenir chef | Humanité

Ce qui me paraît fabuleux ces dernières années, c’est le caractère résolument offensif de ceux qui ne veulent plus souffrir. Les féministes sont en train de déconstruire ce qui s’opposait jusqu’alors au développement du potentiel féminin. Une promesse d’émancipation pour les jeunes générations. C’est le cas de Kenza Diab. Footballeur et entraîneur depuis des années, le nordiste de 28 ans a toujours perçu les bienfaits du ballon rond sur le développement et la confiance en soi des adolescents. Avant qu’un clic ne se produise. « Mon concept est parti deune étude publiée en 2017 par lel’UEFA sur leimpact positif du football sur les filles entre 8 et 15 ans. A cet âge-là, ils souffrent particulièrement des stéréotypes,l’hypersexualisation et leur estime de soieux-mêmes diminuent énormément, elle dit. A l’inverse, jouer à onze permet d’être plus à l’aise avec son corps, de reprendre le contrôle de son destin. A ce constat, Kenza Diab ajoute une réflexion : comment des jeunes filles peuvent-elles se sentir à l’aise pour prendre des décisions, dans leur vie comme une boule à leurs pieds, si elles manquent d’inspiration, de modèles ? Une idée germe alors : redonner confiance aux jeunes filles dans leur capacité à faire les bons choix en fonction de leur sport favori.

Il y a un an, Kenza Diab lançait Game Leaders, un jeu de cartes collaboratif. Le principe est simple : en équipe, vous incarnez Inès, qui rêve de devenir footballeuse professionnelle. Tout au long de votre parcours, vous devrez relever une série de défis, répondre à des questions liées à votre culture sportive et prendre les bonnes décisions pour réaliser vos ambitions. Surtout, le groupe gagne ou perd ensemble. « Plusieurs collèges ont le football féminin et mont contacté pour animer des ateliers, partage Kenza Diab. Je vois l’impact sur les participants. Comme ils ont intégré en amont la notion de confiance en soi, ils sont plus conscients des moments où celle-ci fait défaut et de ce que cela engendre !En prendre conscience fait déjà partie du chemin.

Dans Playmakers, vous ne perdez qu’en trichant ou en abandonnant. Sinon, chaque fois que vous échouez à une question, un autre chemin s’ouvre. « Lorsqu’elles ratent un défi, les filles pensent que le jeu est terminé. Dans notre éducation genrée, on nous demande d’être parfaits. Et voilà agit plutôt pour les tranquilliser par l’échec,souligne Kenza Diab. Les filles ne lèvent la main que lorsqueils sont sûrs deavoir la bonne réponse. Dans le football, ilest le même. Ils ne feront pas leexercer que s’ils le maîtrisent. Nous devons les libérer de cela.Le divertissement et le sport comme vecteurs de confiance en soi.

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