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Joseph Owona : un constitutionnaliste dans son élément

Nommé membre du Conseil constitutionnel, l’universitaire et ancien ministre, est de ceux qui ont marqué de leur empreinte la rédaction des textes constitutionnels du Cameroun.

Joseph Owona est depuis hier, membre du Conseil constitutionnel, nommé par décret du président de la République. Né le 25 janvier 1945 à Akom dans le département de l’Océan, région du Sud, il est titulaire d’un DES de droit public, d’un DES de sciences politiques, d’un doctorat d’Etat en droit public, d’une agrégation en droit public. Des diplômes obtenus en France.

Il est enseignant assistant à l’Uni-versité de Paris I de 1969 à 1972. Chef du département de droit public de l’Université de Yaoundé de 1976 à 1982, il devient ensuite directeur de l’institut des relations internationales du Cameroun (IRIC). Il quitte cette fonction pour celle de chancelier de l’Université de Yaoundé. Le 24 août 1985, il est nommé secrétaire général adjoint de la présidence de la République.

Le Pr. Joseph Owona occupera ensuite de nombreuses fonctions ministérielles. On le retrouvera à la tête des ministères de la Fonction publique et du Contrôle supérieur de l’Etat (16 mai 1988 au 7 septembre 1990), de l’Enseignement supérieur (7 septembre 1990 au 9 avril 1992).

Il est ensuite promu secrétaire général de la présidence de la République le 9 avril 1992, et ce jusqu’au 21 juillet 1994. Il quitte le Palais de l’Unité pour le ministère de la Santé publique où il va rester jusqu’au 19 septembre 1996.

Il devient ensuite ministre délégué à la présidence de la République chargé du Contrôle supérieur de l’Etat du 19 septembre 1996 au 7 décembre 1997, puis ministre de la Jeunesse et des Sports (1997 – 2000), enfin ministre de l’Education nationale (18 mars 2000 -8 décembre 2004). De 2013 à 2015, il préside le Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).

Il est l’auteur de plus d’une dizaine d’ouvrages allant des Systèmes politiques précoloniaux au Cameroun aux Droits constitutionnels et institutions politiques du monde contemporain, en passant par le Droit international humanitaire, le Contentieux administratif de la République du Cameroun, le Droit de la fonction publique camerounaise, la Décentralisation camerounaise… pour ne citer que ceux-là. De même qu’il est co-auteur du Tome II de l’En-cydopédie juridique de l’Afrique (droit international et relations internationales).

Il a par ailleurs été enseignant dans de nombreuses institutions universitaires à l’étranger, notamment au Congo, et à l’institut d’Afrique de l’académie des sciences de l’ex-URSS. Il remplace numériquement Jean Foumane Akame, décédé.

Source: Cameroon Tribune

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