Cole Caufield a terminé sa saison pour subir une intervention chirurgicale à l’épaule droite. S’il y en a un qui peut comprendre l’état d’esprit et le processus de l’attaquant des Canadiens, c’est bien le défenseur Jonathan Aspirot.
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Le Québécois a dû prendre la même décision que Caufield au terme de sa dernière saison avec les Sénateurs de Belleville, dans la Ligue américaine.
« Ce n’est pas une décision facile, a expliqué Jonathan Aspirot. A la fin d’une saison, on prend un mois de repos. Avec l’opération, votre pause sera plutôt de quatre à six mois avant de pouvoir rejouer un match. C’est un long processus. »
« Avant d’aller dans cette direction, il y a beaucoup de choses à considérer comme votre situation contractuelle, le moment de l’opération dans votre carrière et les avis médicaux. »
Après des discussions avec les Sénateurs d’Ottawa, Aspirot et son agent Paul Hamel ont opté pour l’opération pour régler une blessure qui persistait depuis plusieurs années.
« Je me suis blessé à l’épaule droite lors de la saison 2020-21. J’ai joué avec inconfort pendant deux ans. J’ai eu une déchirure partielle au labrum, mais à l’envers. »
« Dans ce type de situation, l’épaule est moins instable que si la déchirure avait été à l’avant. Si l’épaule de Caufield était instable, il est possible que sa déchirure soit antérieure au labrum. »
Le long de la route
Après son opération, Aspirot a entamé une longue route qui l’a mené à un retour au jeu le 26 décembre.
« Ce n’était pas facile de voir les autres joueurs se battre pour une place en début d’année », a expliqué le défenseur de 23 ans. Pendant ce temps, vous vous concentrez sur les choses que vous avez à faire et sur vos propres progrès. »
« Je suis quand même allé au camp pour faire des traitements et commencer à faire des exercices de renforcement. Ça m’a fait du bien d’être avec les garçons et d’être dans une ambiance de hockey », poursuit-il.
une petite hésitation
Lors de son retour sur les patins, Aspirot a tenté de ne pas trop penser à la blessure qui lui a fait manquer plusieurs mois d’activités.
« Peu importe le type de blessure, il y a toujours un peu d’hésitation. Après une opération, vous avez toujours un mois de formation complète avec ou sans contacts. Nous y allons progressivement. »
«Après quelques séances, j’ai testé mon épaule avec des combats en tête-à-tête. Tout cela vous aide à préparer vos premiers matchs. »
Il a ressenti un sentiment de soulagement lors de son premier match avec les Sénateurs.
« C’était un peu stressant. Il n’était jamais arrivé que je passe un été sans toucher à la glace. Le processus de préparation était vraiment…
