Selon des témoins de la scène mais aussi des images, les raisons de la bagarre entre Olivier Pantaloni et Rémy Vercoutre à l’issue du match Ajaccio-OL (0-2) dimanche tiennent à une série de frustrations.
Il a suffi d’une étincelle – une faute corse sur un joueur lyonnais, dans un coin du terrain, non loin du poteau d’angle – à l’heure où la frustration corse est à son comble – l’OL vient d’inscrire son deuxième tir cadré et mène 0-2 alors que les Ajacciens ont eu de nombreuses occasions sans convertir la moindre – et voilà que la fin de match s’est dégradée dimanche à Ajaccio-OL (0-2).
Du coup donc, tout le banc lyonnais s’est levé pour réclamer un coup franc. Au même moment, Olivier Pantaloni croise le regard de certains membres du staff de l’OL. Parmi eux, celui de Rémy Vercoutre. D’après les images qui rembobinent les faits, on voit que ce dernier, se sentant figé, l’interrogea justement sur ce regard sombre, se demandant pourquoi il le fixait ainsi. C’est alors que le technicien de l’ACA lui a répondu, dans les mots captés par les caméras : « Je vais t’attraper ! »
« Pas de claque »
D’autres propos, sans plus d’effet, ont été échangés, à la fin du match, filmé et un peu torride pendant une poignée de minutes sur le terrain, mais qui reviendra à la normale presque aussitôt tous les acteurs entrés dans les vestiaires : « un poussette de loisirs », imagine-t-on dans l’entourage lyonnais. Témoin : tout se calme, une fois que Rémy Vercoutre est accompagné dans le vestiaire par des membres de la sécurité rhodanienne. « Pas de gifles, pas de coups de poing, pas d’échanges violents », résume une autre source.
Et tout s’est bien terminé puisque les Lyonnais sont partis sans soucis. Personne dans les déclarations d’après-match n’en a fait trop, preuve que le soufflé s’est vite calmé. Olivier Pantaloni, entraîneur corse, n’a donné sa version des faits qu’en conférence de presse. « Je n’ai pas l’habitude de parler, je respecte tout le monde, par contre, j’attends du respect en retour, dit-il. Quand je ne suis pas respecté, je fais pareil. l’arbitre. Il m’a un peu surpris mais sans rien lui dire. Il n’a pas accepté que je le regarde et que je m’éloigne de moi. Ce n’est pas très mal.
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