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Israël. Premier revers de Netanyahu sous la pression de la rue

Limogé par Benyamin Netanyahu la veille, le ministre de la Défense Yoav Galant a dû lisser sa moustache (qu’il n’a pas) en écoutant le Premier ministre annoncer, lundi soir, une « pause » dans la réforme judiciaire. C’est justement pour avoir fait une telle proposition qu’il a été viré ! Comme l’écrivait Marguerite Yourcenar dans Mémoires d’Hadrien : « C’est mal d’avoir raison trop tôt. »

Pour les centaines de milliers de manifestants qui, depuis douze semaines, se soulèvent contre ce qu’ils appellent une « remise en cause de la démocratie israélienne », c’est bien sûr un soulagement. Ce n’est pas rien : ils ont forcé l’inflexible Netanyahu à faire marche arrière. Mais celui-ci est connu pour sa ruse et ses ruses politiques. Le leader travailliste Merav Michaeli et le chef du parti Israel Beytenu Avigdor Liberman ont tous deux accusé le Premier ministre de chercher à briser le mouvement de protestation avant de reprendre sa marche législative. « Nous avons toujours dit que nous n’accepterions qu’un abandon complet des projets de loi dangereux. Netanyahu ne les supprime pas, il gagne du temps au détriment de notre démocratie », a déclaré Merav Michaeli. Elle dit que la bataille va continuer. « Les déclarations du Premier ministre et de ses partenaires extrémistes sont un aveu de leur intention de continuer à légiférer sur la dictature lors de la prochaine session de la Knesset »assure-t-elle.

Netanyahu ne supprime pas ses factures, il achète du temps aux dépens de notre démocratie. » Merav Michaëli, chef syndical

Shikma Bressler, physicienne nucléaire, figure emblématique du mouvement contestataire, arrêtée lors d’une manifestation, a livré ses sentiments, sans ménagement et dans un langage coloré et haché propre à Twitter, quelques heures après la prise de parole de Netanyahu. « Nous connaissons très bien le dictateur tremblant de notre service de sécurité. Et n’achète donc pas une parcelle de sa parole et de celle de la mafia qui l’entoure. Pas d’arrêt, pas de report, pas de congélation, pas de mise au congélateur pendant un mois et de réchauffage, mais un bannissement complet de la législation. Retrait définitif du pistolet de la tempe. Ensuite, atteignez un plan sain avec un large consensus. »

Ben-Gvir se voit offrir une « milice privée »

Alon-Lee Green, qui dirige l’association Standing Together (Ensemble), se dit « Heureux de voir que nous étions assez forts et assez puissants dans les rues pour pousser Netanyahu, contre son gré, à suspendre sa réforme. Mais nous savons aussi que le danger réside non seulement dans la législation et la réforme du système judiciaire, mais aussi dans un certain nombre de décisions concernant Jérusalem et la Cisjordanie, qui entraîneront une escalade de la violence. Ce qui nous fait dire qu’il faut continuer à se mobiliser, notamment pour gagner l’égalité, y compris pour les…

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