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Incroyable : 70% du personnel exerçant au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) n’ont pas de qualification en médecine transfusionnelle

Selon Pr Tetanye Ekoe, président du comité de gestion de cette structure, 97% de ce personnel est lui-même concentré dans les hôpitaux des grandes métropoles de Douala, Yaoundé et Bafoussam.

Selon une enquête menée par le ministère de la Santé publique en 2014, le personnel de la transfusion sanguine et de la sécurité transfusionnelle est insuffisant au Cameroun. Dans une tribune publiée au quotidien national bilingue Cameroon Tribune, paru ce lundi 24 octobre courant, Pr Tetanye Ekoe, président du Comité de gestion du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) explique que la plupart des personnels exerçant au sein de cette structure sont des techniciens d’analyses médicales dont près de 70% n’ont pas de qualification en médecine transfusionnelle.

97% de ce personnel est lui-même concentré dans les hôpitaux des grandes villes, à l’instar de Yaoundé, Douala, Bafoussam. « Ces facteurs expliquent largement la prévalence des pratiques anti-déontologiques  largement et injustement imputables au crédit du CNTS ou du défunt PNTS (Programme national de la transfusion sanguine Ndlr). On peut donc comprendre que ce secteur, extrêmement exigeant en matière éthique soit le point focal des récriminations du public. C’est un des points cruciaux sur lesquels sera jugé le jeune top management du CNTS » souhait Pr Tetanye Ekoe.

Suivant une enquête du ministère en charge de la Santé publique, les donneurs de sang au Cameroun sont à 95% des donneurs familiaux ou de remplacement et 5% seulement sont des donneurs volontaires. Pourtant, selon le président du Comité de gestion du Centre national de transfusion sanguine CNTS, c’est précisément ces donneurs volontaires qui constituent le gisement des poches de sang dont manque le système de transfusion sanguine au Cameroun.

D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’autosuffisance en poche de sang est garantie si un pays comme le Cameroun peut collecter tous les mois, du sang chez 2 à 3% des sujets âgés de 18 à 65 ans de sa population. « Pour une population estimée actuellement à 27 millions d’habitants, le taux de 5% est évidemment insuffisant et appelle une puissante mobilisation sociale de ces cible » explique Pr Tetanye Ekoe.

CIN

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