Pratiquement et entièrement convaincu que le Renouveau a réussi à transformer le Cameroun, qu’il y a de réelles perspectives pour l’émergence du Pays, le secrétaire général adjoint du Comité central du Rdpc, ministre du travail et de la sécurité sociale affirme sans réserve que l’homme du 6 novembre 1982, au bout de 40 ans a été à la hauteur de sa mission; est resté fidèle aux principes et au projet du Renouveau.
Bien plus, Grégoire Owona qui ambitionne continuer l’aventure avec Paul Biya, sinon rentrer au village, recommandé à ceux qui aspirent succéder au « Père du Renouveau »» d’attendre leur moment. Selon le Sga du Comité central du Rdpc tes hommes du Renouveau (les fondateurs et les continuateurs) ont respecté leur Cahier . des charges.
En lorgnant dans leurs bilans, les réalisations et les œuvres sont dignes de marquer l’histoire et les mémoires au bout de quatre décennies du régime du Renouveau.
L’homme du 06 novembre 82, au bout de 40ans aura-t-il été à la hauteur de sa mission ?
L’homme du 06 novembre 1982 est à la hauteur de sa mission. L’édification d’une nation forte et prospère est une mission longue et ardue, mais exaltante pour un grand homme d’Etat comme le Président Paul Biya. Il faut donc d’abord de l’engagement, beaucoup de persévérance, de la tempérance et du courage pour y parvenir Tout au long de ces 40 ans il a démontré qu’il a toutes les qualités d’un leader au service de son peuple.
Est-il resté fidèle aux principes et au projet du Renouveau ?
La rigueur et la moralisation portées par le Renouveau sont d’actualité. Il est important de rappeler que les comportements déviants existent et existeront toujours, et la société dans laquelle nous vivons saura toujours prendre lés dispositions nécessaires pour y remédier Je ne vous surprendrais pas en vous disant que sous le Renouveau, tous ceux qui ont pris des libertés avec la chose publique ont rendu compte devant les juridictions compétentes conformément à l’Etat de droit patiemment construit par le Président Biya.
Les politiques publiques portées par le Gouvernement, conformément à cette vision d’une société juste, équitable et libre, visent à renforcer le civisme, la citoyenneté et le patriotisme. Pour faire la démocratie, il faut aussi des démocrates, des hommes et des femmes qui ont envie de démocratie sommes-nous démocrates ? À chacun de répondre.
Les Hommes du Renouveau (les fondateurs et les continuateurs) ont-ils respecté leur cahier des charges ?
Le président de la République a clairement exprimé sa vision. Il a mené et, en dépit des esprits réfractaires, je dirais même résistants aux changements positifs, il mène encore des actions nécessaires à l’adhésion de tous au projet de société dont il est porteur depuis 1982.
Au fil des décennies, il a su adapter son programme et ses chantiers aux enjeux et défis I actuels. Pour l’implémentation de cette politique, les cahiers de charges pour | reprendre votre expression, sont bien connus et les collaborateurs choisis en 5 toute discrétion, sont des camerounais qui ont leur part de responsabilité dans la marche harmonieuse de la Nation.
Le Président Paul Biya fixe le cap, définit les objectifs au terme de consultations ou de souhaits exprimés par le peuple et le Gouvernement met en œuvre. Ceux qui doivent servir le peuple conformément à la vision du Renouveau, doivent s’approprier les principes, les avoir chevillés au corps et en faire une boussole.
Suite aux différentes évaluations qu’il fait régulièrement, le Président Biya apprécie et on peut subodorer au regard des décisions prises, qu’il sait qui respecte et qui ne respecte pas le « cahier de charges » tel que prescrit. Chacun à un moment est appelé à servir son pays dans un temps plus ou moins long avec la compétence qui est la sienne et les carences qui sont les nôtres. Le plus important est que nous sommes tous fils de ce pays et chacun doit le servir avec amour et patriotisme.
Le Renouveau avait-il des chances de réussir à transformer le Cameroun?
Le Renouveau a transformé, transforme et continue de transformer le Cameroun. Les cartes sanitaire, scolaire, et universitaire ont connu des transformations infra- structurelles indéniables. La démocratisation de notre pays, chose exclusivement à mettre au crédit du Renouveau, et partant l’avènement des libertés, sont des mutations salutaires que personne ne peut nier.
Le chemin vers l’excellence est long et sinueux mais le Renouveau nous a porté à des niveaux appréciables et même enviables par rapport à d’autres pays. Nul doute que l’œuvre entamée il y’a 40 ans continuera patiemment et avec méthode, d’impacter la marche et l’histoire du Cameroun. L’esprit et la lettre, permettez-moi d’ajouter, et le verbe du président Biya transforment positivement le Cameroun en même temps qu’il forge une conscience nationale.
Le Renouveau en quarante ans a utilisé un très grand nombre de ressources humaines. Quelles différences entre les différentes générations ?
Les époques ne sont pas les mêmes mais la mission reste immuable servir et aimer son pays. La jeunesse peut et la vieillesse sait. C’est en apprenant des uns et des autres qu’on progresse et que notre nation tirera le meilleur de tous ses fils et filles. Le Président Paul Biya à ce sujet, nous invitait dans un de ses discours à œuvrer pour une soudure intergénérationnelle. C’est-à-dire, non pas à construire
des murs entre générations mais à bâtir des ponts pour assurer une transmission, garantir l’innovation sans renier les fondements de la République, de sorte à poursuivre le rayonnement de notre pays d’une génération à l’autre.
Arrêtons-nous sur le bilan des réalisations. Quelles œuvres marquantes peut- on retenir au bout de 40 ans du régime du Renouveau ?
Le Renouveau a vu le Cameroun se doter d’infrastructures scolaires, universitaires, hospitalières, sportives, routières, portuaires, aéroportuaires, énergétiques. Toutes choses qui ont permis d’améliorer de manière significative les conditions de vie des camerounais. Tenez par exemple, aujourd’hui chaque région de notre pays est dotée d’au moins une université et d’un hôpital de référence.
Sur le plan sportif, le Cameroun est considéré comme l’une des nations les mieux dotées en Afrique. Toutes ces réalisations sont à mettre au crédit du Renouveau. Mais il n’y a pas que les infrastructures qui comptent, l’Homme n’est pas fait que de chair Paul 3IYA a libéré les esprits et nous avons retrouvé la dignité humaine , nous avons droit à la parole, nous sommes libres de penser, les énergies se libèrent pour construire notre développement…
Le Renouveau a-t-il encore de réelles perspectives pour l’émergence du Cameroun ?
Le Renouveau est un socle, un réceptacle d’idées et de projets que nous n’avons pas fini d’exploiter Dois-je vous rappeler que la politique du Renouveau ne s’est pas donnée de date d’expiration. Les fondements sont connus et l’implémentation est continue au gré des enjeux, des défis et de l’ambition contextuelle.
Aujourd’hui à travers la SND 30, c’est encore le Renouveau qui se dote d’une boussole en vue de l’émergence de notre pays. C’est un objectif réel fixé par le Président de la République. A nous de redoubler d’ardeur au travail pour l’atteindre. L’émergence n’est pas la seule affaire du Rdpc. Elle concerne tous les camerounais à qui nous rappelons ce que dit l’artiste musicien Keng Godefroy « la vraie magie c’est te travail ».
Quatre décennies après, le grand soir est presque là. On dirait que la machine est devenue folle. Il s’observe des sorties de piste, des guerres des clans, l’autodestruction, l’autoflagellation, des batailles de positionnement, de leadership, des égos individuels et surdimensionnés, sans oublier te débat autour de la succession . .te chant du cygne est infaillible. Le bateau, pratiquement dans la tourmente. Les signes de l’éclatement sont visibles. Le Renouveau est-il en peine, est-t-il perdu?
Le Renouveau n’est pas ce que vous décrivez là. Chacun voit ce qu’il veut voir Quant à moi je vois un pays dirigé, dans toute la réalité complexe et qui est la sienne et qui vitalise les interactions sociopolitiques entre des acteurs qui parfois ont leurs propres agendas, au détriment de l’intérêt général.
Le Président Paul Biya de son propre aveu dans une interview accordée à Rmc, reconnaissait que certains ne lui accordait même pas 03 mois à la tête de l’Etat. 40 après…l’homme du 06 novembre 1982 est là, des réalisations de son magistère sont visibles, malgré les soubresauts le pays est uni et tout est mis en œuvre pour qu’il reste indivisible.
Quarante ans après, est-ce que le mandat en cours pourrait être le dernier de Paul Biya ?
Le mandat actuel suit son cours et le président de la République l’exerce conformément à la Constitution. Le moment venu, il nous dira s’il « continue ou s’il rentre au village ».
Et si demain le prochain président de la République. Quel est selon vous le profil du probable et même possible « oiseau rare » pour diriger le Cameroun ?
Le Cameroun est une démocratie qui a connu plusieurs élections présidentielles, avec plusieurs candidatures. Le profil minimum pour être candidat est connu, et ceux qui pensent remplir les conditions se présenteront lors des échéances dédiées. Ils se soumettront au suffrage du peuple et le peuple choisira qui est le plus à même de le conduire.
Paul Biya est élu par une grande majorité du peuple camerounais, ceux qui aspirent à lui succéder doivent attendre leur moment et se soumettre aux règles du jeu démocratique. Laissons le poursuivre son mandat et en 2025, il nous dira, j’insiste « s’il continue ou s’il rentre au village. Pour ma part j’aimerais continuer avec lui, sinon je rentrerai au village.
Réalisé par Souiey ONOHIOLO | Le Messager
