Le complexe sportif polyvalent de la Garde présidentielle était rempli de personnes de tous horizons, y compris des élèves des écoles maternelles et primaires de la Garde présidentielle, alors qu’ils se sont réunis pour marquer la cérémonie d’ouverture du 40e anniversaire du Corps.
La célébration a commencé par un service interreligieux dirigé par le révérend Père André Cyril Awoa (catholique), le révérend Ngema Mba (protestant) et l’imam Nsangou Moussa (musulman), tous aumôniers de la garde présidentielle.
Les interventions des aumôniers partagent un thème commun, priant pour que Dieu soit guidé sans cesse non seulement pour le commandant mais aussi pour tous les soldats du Corps.
La commémoration vise à renforcer le patriotisme et le lien entre l’armée et la nation en promouvant la citoyenneté et l’engagement individuel, y compris en défendant le pays. Il cherche également à renforcer l’esprit de Corps et la cohésion au sein de la Formation, en mettant en valeur son patrimoine et en tournant vers l’avenir.
La deuxième phase du programme s’est déroulée à l’Amphitheatre contre-amiral Mendoua Jean, où des tables rondes ont eu lieu. Les discussions ont porté sur les témoignages d’anciennes gardes républicaines qui ont servi jusqu’à sa transition vers la Garde présidentielle, les 42 pionnières recrutées en 1985, les six premières femmes recrutées comme secrétaires et agents de santé et le contingent 400.
Parmi les principaux points à retenir des échanges, mentionnons le secret de leur succès et les conseils pour la jeune génération pour assurer la continuité réussie de la Garde présidentielle.
La célébration du 40e anniversaire témoigne du dévouement et du service de la Garde présidentielle envers la nation, et elle rappelle l’importance de l’unité, du patriotisme et de l’engagement envers l’émergence du pays. Il convient de noter que les activités se dérouleront du 21 au 23 mai 2025, dans la caserne de la garde présidentielle.
La garde Présidentielle a été créée en 1985 après le démantèlement de la Garde républicaine qui assurait la sécurité du Président Ahidjo et qui avait été impliquée dans la tentative de renversement du Président Biya lors du coup d’état du 6 avril 1984. Au contraire de la Garde républicaine qui était placée sous l’autorité du Délégué Général à la Gendarmerie, la GP rend directement compte au Chef de l’Etat.
