La suspension de Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), par la FIFA continue de faire débat.
Selon des informations recueillies par Équinoxe Télévision et Radio, aucun membre de la délégation camerounaise présente en Colombie pour le Mondial des moins de 20 ans ne se souvient avoir vu Eto’o s’en prendre directement aux arbitres.
Au contraire, le président de la Fecafoot aurait plutôt calmé les Lionnes indomptables, frustrées par l’arbitrage de l’Italienne Caputi Ferrieri lors du match contre le Brésil, qui s’est soldé par une défaite 1-3.
Cependant, certains responsables de la délégation reconnaissent qu’Eto’o a exprimé, depuis les tribunes, son désaccord face à des décisions arbitrales jugées défavorables. C’est cette réaction, manifestée par des gestes de désapprobation, qui aurait conduit à sa sanction.
La FIFA a estimé que Samuel Eto’o a enfreint deux articles de son code disciplinaire : l’article 13, qui sanctionne les comportements offensants et les violations des principes du fair-play, et l’article 14, qui traite des comportements incorrects lors des matchs.
Selon la commission de discipline de la FIFA, les gestes et signes d’Eto’o étaient en violation des règles de base de la décence et portaient atteinte à l’image du football et de la FIFA.
En conséquence, Eto’o ne sera pas autorisé à assister au match décisif Cameroun-Kenya le 11 octobre prochain à Douala. Cette absence du président de la Fecafoot, pourtant figure emblématique du football camerounais, constitue un coup dur pour les Lions Indomptables à l’approche de ce rendez-vous crucial des éliminatoires de la CAN 2025.
