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Extreme-Nord: Boko-Haram met les populations en alerte

Ils sont aux premiers rangs dans la lutte contre Boko-Haram, payant au prix de leur vie.

La lutte contre Boko-haram est l’une des priorités des comités de vigilances des localités en proie à la secte dans les départements du Logone et Chari, du Mayo-Sava, Mayo-Tsanaga et une partie du Dia-maré. Au quotidien, ces hommes sont au front aux côtés des forces de défense.

Armés de flèches, de lances ils patrouillent les entrées et sorties des villages et localités pour combattre les éléments de Boko-Haram et la grande criminalité dans les zones frontalières. Sur la route de tous les dangers qu’ils empruntent, truffées de kamikazes de Boko-Haram, ils ont construit de huttes en tôle avec l’aide du gouvernement.

C’est le premier poste de contrôle tenu par ces hommes avant l’entrée au Cameroun. Leur mission, défendre les populations de tout assaut des terroristes.

Ils s’assurent que derrière les pagnes, il n’y a pas de ceinture explosif, que dans les colis aucune bombe n’est dissimulée. C’est le travail parfois angoissant que s’est assigné ces hommes.

Selon Alhadji Mohamed Dala, le responsable des comités de vigilance de l’arrondissement de Fotokol, dans le départèment du Logone et Chari, cette mission bénévole est celle de ses frères du village. La taille des comités de vigilance dépend des villages. Il est composé d’au moins 10 personnes.

« Pour mettre fin au phénomène de Boko-haram et retrouver une paix, notre mission est de les refouler, et c’est ce qui m’a engagé dans ce travail. La survie de ma famille, de mes frères et sœurs de Fotokol. L’armée est parfois en retard dans les assauts des terroristes de Boko-Haram » explique-t-il.

Et d’ajouter que « le soutien de l’armée reste primordial. Il s’agit d’un soutien dans la logistique et la formation conseil ». Dans cette lutte, l’armée camerounaise leur fournit des fusils de fortune, des jumelles à visée nocturne mais pas de gilets par balle ou de casques. Et pourtant ces hommes sont les yeux et les oreilles des soldats du bataillon d’intervention rapide (Bir).

Dans cette guerre asymétrique imposée au Cameroun par Boko-Haram, les populations, les membres des comités de vigilance et les forces de défense en sont les victimes.

Le dernier attentat suicide à Kolo-fata, dans le département du Mayo-Sava a été fatal pour l’un des comités de vigilance de Ko-lofata. Sept membres de ce comité de vigilance dont une fillette ont été tués dans une mosquée de Kolofata.

« Nous sommes décisifs dans cette lutte, parce que c’est nous sommes les yeux des militaires. Dans ce village on nous connaît et nous avons le devoir de défendre les nôtres », confie Mohamad Sanda, membre du comité de vigilance de Kolofata, itile, et même indispensable dans la lutte contre les terroristes de Boko-Haram. La menace terroriste, depuis leur création, a considérablement baissé avec la présence des membres du comité de vigilance.

Source: Le Jour

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