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Extension du champ de la mobilisation étudiante

«Quoi qu’il arrive à l’Assemblée, nous continuerons le mouvement. » La promesse faite lundi 20 mars par Antoine Tedesco, étudiant à l’université Paris-I et secrétaire local du syndicat Alternative, semble en bonne voie d’être tenue. Le jeune syndicaliste s’est exprimé avant le rejet des motions de censure par les députés, tout en préparant, dans les locaux du centre Tolbiac de Paris-I, une assemblée générale interfacs qui allait appeler à amplifier le mouvement de grèves et blocages en cours dans les universités.

Et le lendemain matin, la tendance à la hausse des assemblées générales (AG) puis, dans leur prolongement, grèves, blocages et autres occupations, se confirmait dans de nombreux centres universitaires, à Paris comme dans le reste du pays.

Plus de 50 centres universitaires touchés

Dans la matinée, l’Alternative recensait ainsi une dizaine d’établissements d’enseignement supérieur bloqués, 25 occupés – dont de nombreuses écoles d’architecture ou des Beaux-Arts, en déplacement depuis début mars pour conditions d’études – et près d’une vingtaine où les cours auraient été dispensés. banalisé. C’est plus de 50 centres universitaires touchés : à peu près le même nombre que la semaine précédente.

Sauf que de nombreuses assemblées générales devaient encore se tenir, éventuellement suivies de l’entrée en action d’autres universités, derrière les meneurs de mobilisation que constituent souvent Nanterre, Paris-VIII Saint-Denis, Tolbiac, à Paris, et aussi Rennes, Nantes, Strasbourg … dans les régions.

Exemple : mardi matin, les centres Clignancourt de l’université Paris-IV, ceux de Lourcine et Cassin de l’université Paris-I, se sont mis en grève et bloqués à leur tour. « C’est la suite de l’AG de Tolbiac, explique Nathan Kohn, de l’Unef Paris-I. Sur place, il reste encore quelques personnes à bloquer, les autres s’apprêtent à rejoindre la manifestation de 14h30.

Solidarité avec la grève des éboueurs et appel à unir les différents mouvements

Rendez-vous fixé par la coordination interfacs le week-end précédent, cet événement a fini par rallier également la plupart des organisations. Le point de départ était symboliquement fixé devant le grand incinérateur d’Ivry-sur-Seine, une manière de se solidariser avec la grève des éboueurs et d’appeler à l’union des différents mouvements en cours.

Ainsi Ludovic, cheminot de 31 ans et membre du syndicat ferroviaire SUD : « Je ne calcule même pas mes jours de grève depuis le 19 janvier, parce que ça n’a pas de prix : j’ai des enfants, je me bats pour la génération future encore plus que pour la mienne. Il faut être écouté, on n’a plus le…

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