Il semble qu’il y ait bien longtemps lorsque les parents promettaient à leurs enfants désobéissants une « fessée à cru » en levant la main en signe d’avertissement. Et pourtant, l’interdiction de fesser son enfant ne date pas d’hier. C’est en juillet 2019 que le Sénat a adopté la loi portant interdiction des violences éducatives ordinaires, où il est précisé que « l’autorité parentale s’exerce sans violence physique ou psychologique ». Pour ou contre, là n’est donc plus la question, d’autant qu’aucune sanction que la « maltraitance des mineurs » déjà prévue n’a été ajoutée. Existe-t-il plutôt un bon moyen de punir votre enfant lorsque ce dernier désobéit ? Si oui, qu’est-ce que c’est et, de plus, faut-il le punir ? Autant de questions qui ont beaucoup fait jaser ces derniers mois, alors que le Conseil de l’Europe était accusé à tort de s’être positionné contre l’injonction « dossier dans sa chambre », plus communément appelée « time out ».
La punition découle de l’impuissance des parents devant leurs enfants
« Au départ, le temps mort était un moyen pour chacun de se calmer tout seul, d’éviter l’escalade, avant de retrouver une interaction une fois la tension retombée », explique Marie Costa, coach parentale et auteure de « 100 idées pour éviter la punition ». le temps d’arrêt n’est pas mauvais en soi, mais je pense qu’il faut le faire en restant dans la même pièce. C’est l’injonction « file dans ta chambre » qui est violente », précise-t-elle. Car l’enfant va finir par associer sa chambre à la la punition et en développant des angoisses et des peurs comme la difficulté à s’endormir par exemple.Selon elle, la punition est plus liée à l’impuissance des parents face à leurs enfants.Des parents qui, sans parvenir à agir autrement, cèdent à leur émotions de peur de perdre la face et de s’imposer pour…
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