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En route vers une belle saison des sucres au Québec

Tous les indicateurs pointent vers une bonne saison des sucres pour les acériculteurs du Québec qui aimeraient atteindre les chiffres de l’an dernier, qui s’est avéré être le record de récolte de sirop d’érable de tous les temps.

« Le début de saison se passe bien. C’est un début de saison précoce dans la plupart des régions du Québec, même dans le Bas-Saint-Laurent où ils ont l’habitude d’avoir des récoltes vers le 20 mars, ils ont commencé à faire du sirop il y a deux semaines », se réjouit Joël Vaudeville, directeur des communications corporatives pour le Québec. Producteurs acéricoles (PPAQ).

Il espère battre le record de l’an dernier, alors que plus de 211 millions de livres de sirop d’érable ont été produites dans la province.


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Producteurs acéricoles du Québec

Il explique que certaines érablières affichent déjà de bons rendements, notamment dans le sud du Québec, près de la frontière américaine. De plus, l’eau d’érable récoltée a une concentration en sucre plus élevée, un signe très encourageant pour une bonne cuvée.

Cependant, M. Vaudeville est loin de crier victoire car les températures vont encore une fois avoir un impact majeur sur les récoltes et la frontière est mince entre une bonne et une mauvaise année.

« Deux ou trois jours de temps très chaud peuvent avoir un impact majeur et ruiner toute la saison », dit-il.

Formule gagnante

La formule gagnante pour les producteurs : « – 5 et + 5 ». C’est-à-dire des températures de moins cinq la nuit et de plus cinq le jour, pour une production maximale.

Cependant, les producteurs acéricoles du Québec attendent le Plan directeur ministériel de développement de la production acéricole en forêt publique, qui devait être déposé à l’automne par le gouvernement du Québec.


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Producteurs acéricoles du Québec

« Nous sommes très mécontents et nous demandons au ministre [des Ressources naturelles et des Forêts Maïté Blanchette Vézina] pour intervenir rapidement. Il y a urgence à agir », déclare Joël Vaudeville.

Actuellement, 20 % de tout le sirop au Québec est fabriqué en forêt publique et le PPAQ aimerait augmenter ce chiffre à 30 %.

« Nous avons des projets d’agrandissement d’érablière qui sont en attente et nous continuons à couper sans considérer le potentiel acéricole. Cela veut dire qu’il y a de très belles régions qui pourraient faire du sirop qui sont coupées par l’industrie forestière », déplore M. Vaudeville.

Dans ce dossier, les producteurs ont l’appui de 272 municipalités et 20 MRC. Ils ont également fait un communiqué public sur le sujet à la mi-mars.

« Un consensus se dessine au Québec. L’érable ne doit pas être traité comme n’importe quel autre arbre. Elle occupe une place particulière dans notre culture et notre économie », a déclaré Luc Goulet, président du PPAQ.

De plus, 85 % du sirop fabriqué au Québec est exporté dans une soixantaine de…

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