Le milliardaire américain, Elon Musk, a finalisé ce vendredi le rachat de Twitter pour la somme de 44 milliards de dollars, et a rapidement limogé 4 cadres supérieurs du réseau social.
Une fois l’accord conclu, les médias américains ont rapporté que Musk avait licencié le PDG de Twitter Parag Agrawal, le directeur financier Ned Segal, le directeur juridique et politique Vijaya Gadde et l’avocat général Sean Edgett.
Musk a écrit dans un tweet ce vendredi matin : “L’oiseau est libéré“, faisant référence à la plateforme Twitter.
Avec la finalisation de l’accord met un terme aux mesures juridiques prises par la compagnie pour forcer Musk à donner suite à son offre d’achat de Twitter, après la tentative du milliardaire de se retirer de l’accord.
Une procédure judiciaire était en cours devant un tribunal de l’État du Delaware, la juge de district, Kathleen McCormick, a accordé un délai aux parties jusqu’à 17 h 00 heure locale (21 h 00 GMT), ce vendredi pour conclure l’accord, ou faire face à un procès, en novembre prochain, pour trancher l’affaire.
Le 25 avril dernier, Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, a conclu un accord pour acquérir Twitter, dans le cadre d’un contrat estimé à 44 milliards de dollars.
À la date du 13 mai, Musk a annoncé que l’accord d’achat de la compagnie de réseau social Twitter, avait été temporairement suspendu, justifiant la raison de la suspension de l’accord par le fait qu’il « attendait les détails des faux comptes qui représentent moins de 5 % du nombre total d’utilisateurs ».
Le 8 juillet, Elon Musk a annoncé qu’il avait résilié le contrat d’achat de Twitter, déclarant que la compagnie n’avait pas répondu ou avait refusé de répondre aux multiples demandes d’informations liées aux faux comptes et aux spams sur la plateforme.
Elon Musk a indiqué, jeudi dernier, avoir l’intention de conclure l’accord dans un court laps de temps, en modifiant le champ d’identification personnelle de son compte Twitter en « Chief Twit », ce qui signifie « Chef de Twitter ».
Le milliardaire sud-africano-canado-américain est partisan d’une approche intransigeante quant à la liberté d’expression, mais il s’est engagé, dans une lettre aux annonceurs, qu’il a publiée sur son compte Twitter, de maintenir les politiques de Twitter dans la surveillance des divers contenus, dont les discours de haine et les menaces de violence.
« La raison pour laquelle je possède Twitter est qu’il est important pour l’avenir de la civilisation d’avoir une arène numérique commune, où un large éventail de croyances peut être discuté de manière saine sans recourir à la violence », lit-on dans la lettre du milliardaire.
« Il y a un grand danger en ce moment que les réseaux sociaux se divisent entre l’extrême droite et l’extrême gauche, pour générer plus de haine et diviser notre société », a-t-il ajouté.
Le patron de Tesla a souligné que la société est gérée conformément aux lois américaines, soulignant que « notre plate-forme doit être accueillante pour tout le monde ».
AA
