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Education de base : des syndicalistes annoncent une grève générale sur l’ensemble du territoire national

Ils dénoncent, entre autres, des actes d’avancement qui ne sont pas payés et certains instituteurs recrutés qui restent sans matricules, sans salaire.

Le climat social est asphyxiant dans le secteur de l’Education de base au Cameroun. C’est du moins ce que fait savoir le Syndicat national des instituteurs contractuels et maître des parents (Snicomp). Le bureau national dudit syndicat l’exprime en effet à travers un préavis de grève qu’il adresse au ministre de l’Education de base, Laurent Serge Etoundi Ngoa.

Au cours de leur réunion mensuelle tenue le 02 février dernier, le Snicomp décide de lancer durant la semaine du 14 au 18 février prochain, une grève générale sur l’ensemble du territoire national. « Celle-ci consistera à un arrêt total des cours », peut-on lire sur le préavis de grève du Snicomp.

En effet, les instituteurs réunis au sein de ce syndicat déplorent le fait que depuis plusieurs années, les instituteurs n’arrivent plus à évoluer dans leur carrière, encore moins, à bien accomplir leurs fonctions professionnelles pour plusieurs raisons. D’abord, les actes d’avancements qui ne sont plus payés, ni remis aux intéressés.

« Le principe du paiement automatique de ces avancements qui a été opté par le ministre de l’Education de base est très critiqué par la grande majorité des instituteurs, qui attendent chaque mois voir dans leurs salaires, une petite augmentation. Beaucoup d’entre eux accumulent déjà plusieurs avancements non payés, tandis que d’autres continuent d’avancer en tant que contractuels alors qu’ils sont déjà fonctionnaires », explique le Snicomp.

Ensuite, le bureau national de ce syndicat regretté le fait que plusieurs vagues d’instituteurs recrutés par le ministère de l’Education de base et le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative, sont à ce jour, sans matricules, sans salaires, ni rappels pour certains. Ces instituteurs, poursuit le bureau national, travaillent dans des conditions misérables, et ont été réduits à de simples mendiants.

Le Snicomp dénonce enfin le fait que de nombreux enseignants accumulent et arrêtés et décrets d’intégration, des allocations familiales, des primes de sujétion, des arriérés de vacations au Cep et autres, qui sont non payés. Ce syndicat se pose par ailleurs sur la question de savoir que deviendra l’école républicaine si l’instituteur qui est au centre de l’action pédagogique n’est plus une priorité pour le ministère de l’Education de base ?

Mutations

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