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Eboulement de Damas : sauvé par un bâton de cigarette

Il s’appelle Makolo Doss. Le rescapé de dimanche dernier à Damas raconte sa présence sur les lieux et les circonstances qui l’en ont éloigné peu avant l’éboulement.

Makolo Doss, artiste-musicien n’oubliera jamais la journée du dimanche 27 novembre 2022, jour du drame au lieu-dit Damas au quartier Nsimeyong, où l’éboulement d’un terrain a provoqué la mort d’une quinzaine de personnes. Des invités pour la plupart, venus pour des funérailles organisées par l’association du quartier, question de rendre hommage à ceux de membres décédés au cours de l’année, comme c’est de tradition.

Agé d’environ 40 ans, il rend grâce au seigneur qui, croit-il, l’a incité à aller prendre une cigarette, même si cela nuit à la santé. Il n’en revient toujours pas, tout a basculé en quelques secondes, le temps pour lui de se lever pour aller satisfaire un besoin, à peine s’est-il levé et quelques pas plus loin, le pire va se produire derrière lui.

« Ce qui s’est passé hier est incroyable, j’étais à la maison et j’ai décidé d’aller en balade ce dimanche, après avoir phs quelques bières non loin de la maison dans une buvette. C’est ainsi que je vois cette cérémonie, je reconnais un tonton que j’interpelle et je lui dis. Grand pourquoi vous aimez fêter seul ? Il répond, vraiment c’est la fête du vivre ensemble, il n’y a aucun problème tu peux t’associer à nous, voilà votre tente là-bas.

C’est comme ça que j’ai pris place. Je remercie l’éternel Dieu tout puissant, parce qui nous a accordé cette chance et nous devons l’en remercier. Croire beaucoup en Dieu, parce que c’est lui qui nous donne la vie et c’est lui qui la reprend.

J’étais adossé, je sais que la cigarette nuit à la santé, un peu éméché, parce que j’avais bien avant consommé quelques bouteilles d’alcool, un esprit me dit mon fils va chercher une cigarette. A peine je me suis levé, quelques pas plus loin, j’entends un bruit, quand je me retourne, il n’y a plus personne, plus de tentes et plus de chaises » , raconte ce dernier.

De retour sur les lieux du drame le lendemain, question de s’enquérir de la situation, l’homme indique qu’il en a fait une journée de recueillement. « Ce jour de lundi est férié pour moi. je ne travaille pas parce que je reviens de loin. Tout ce que Dieu fait est bon et je remercie le Tout puissant, et je lui rends grâce pour m’avoir sauvé », indique Makolo, meurtri par le décès de plusieurs convives. Hier, il s’apprêtait à faire le tour, pour assister les membres des familles éprouvées.

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