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Douala : une enseignante meurt pour une histoire de salaire et de nourriture

Enseignement de base au Cameroun

Dans plusieurs domaines d’activités, les conditions de vie et de travail des Camerounais et Camerounaises sont loin d’être meilleures. Même dans la fonction publique, l’injustice et les abus de pouvoir régnent, ce qui porte atteinte aux travailleurs qui ne demandent pourtant qu’à jouir de leurs efforts.

Dans le système éducatif, les enseignants sont nombreux à être laissés pour compte. C’est cela même qui engendre des grèves répétées des enseignants avec le fameux mouvement « On a trop supporté » lancé pour réclamer les droits et mettre les autorités devant les faits accomplis.

Malheureusement, la situation arrive à avoir raison de certains hommes et femmes qui se sont mis au service de la nation pour transmettre le savoir aux apprenants et former une génération intellectuelle pour un avenir plus confortable.

Le lanceur d’alertes Nzui Manto a publié tel que reçu un témoignage. Une enseignante est récemment décédée parce que ne trouvant pas les moyens pour subvenir à ses besoins : « Urgent ! L’État avait suspendu le salaire de Samira Nyonga Bobga depuis près de trois (03) ans, l’enseignante est morte à l’hôpital Laquintinie faute de moyens.

Après la suspension subite de son salaire, notre collègue Samira qui enseignait l’anglais loin au CES de Ndokayo à l’Est, n’arrivait même plus à avoir de quoi se nourrir.

N’ayant aucun membre de sa famille dans cette zone et abandonnée à elle-même dans la galère et dans ses multiples problèmes, elle est finalement entrée en dépression.

Sa folie s’est accentuée ces derniers mois au point où elle était devenue toute maigre et ne reconnaissait même plus les gens. Samira est finalement morte à l’hôpital Laquintinie le samedi 1er avril.

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