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« Douala compte à date 438 cas confirmés », selon Jean II Dissongo, délégué régional Minsanté Littoral

M. le délégué, quelle est la situation chiffrée de la pandémie au Covid-19 à Douala en particulier et dans la région du Littoral en général ?

La région du Littoral et la ville de Douala ont déclaré le premier cas de Covid-19 le 17 mars 2020. A ce jour nous avons de nombreux cas suspects qui ont été inves-tigués.

Au regard des résultats des examens de laboratoire, nous avons 438 cas confirmés. Tous ces cas sont ceux de la ville de Douala. Les autres départements de la région ont certes généré des alertes mais jusqu’ici nous n’avons pas enregistré de résultats positifs.

Donc nous restons sur un résultat de 438 cas positifs confirmés dans la ville de Douala pour un total de 1531 échantillons prélevés et analysés. Nous avons de nombreuses équipes d’intervention rapide qui interviennent au jour le jour en fonction des alertes données, A ce jour, ces équipes totalisent plus de 1600 interventions et enquêtes réalisées. Il faut dire également que le prélèvement n’est pas systématique à la suite d’une enquête. Le résultat de l’enquête permet de déterminer si l’état du patient nécessite ou non le prélèvement.

Qu’est-ce qui est fait dans le cadre de l’amélioration de la prise en charge des malades et cas suspects et où en êtes-vous avec l’aménagement des sites d’accueil ?

Dans ce registre, nous avons le site de Yassa qui est en cours d’aménagement ainsi que celui de Mbappe Leppe. Le site de Yassa est prévu pour abriter essentiellement ceux que nous pouvons considérer comme étant des patients de Covid-19 peu ou pas symptomatiques.

Le stade de Mbappe Leppe sera réservé à ceux qui présenteront des signes et symptômes nécessitant une prise en charge hospitalière soutenue. L’aménagement du site de Yassa, qui aura une capacité de 400 lits extensible à 500, avec un centre de santé attenant, va bientôt s’achever.

Les responsables de santé ont été désignés et les équipements sont en cours d’installation dans ces différents appartements pour pouvoir accueillir les prochains cas. Du côté de Mbappe Leppe les aménagements sont en cours et seront achevés d’ici peu pour permettre que les équipements médicaux soient installés.

La gratuité de la prise en charge est-elle effective à Douala ?

La gratuité est effective dans les formations sanitaires publiques dédiées et reconnues à cet effet. Mais nous notons qu’avant d’arriver vers ces centres publics dédiés, des patients sont préalablement admis dans des formations sanitaires privées qui ne respectent malheureusement pas ces que le prescriptions et ne rapportent pas assez tôt de De ces cas qu’elles reçoivent. C’est la raison nautë pour laquelle on peut avoir deux sons de masq cloche où on a l’impression que la gratuité main’ n’est pas assurée.

Les privés font valoir desél d’autres préoccupations par rapport à leurs façon besoins de fonctionnement pour exiger à tou des frais de consommation, La maladie à ici av Covid-19 étant une maladie respiratoire, prenr dans certains cas pour suivre un malade, le port t test qui permet de dire qu’un patient est dehof Covid-19 est positif est un test de labora- porte toire. Aujourd’hui dans la région, il n’y a que mont l’hôpital Laquintinie de Douala où ce test encoi est effectué. Les prélèvements sont effec- masq tués par les équipes d’intervention rapide par ri pour décongestionner ce centre. Malheu- ment reusement, tout le monde ne respecte pas et le I. ces procédures.

Les formations sanitaires contri privées, à tort ou à raison, demandent des s’impl examens qui ne sont pas cet examen de la- toyer boratoire, notamment le scanner. C’est ce privilt scanner qui engendre parfois des coûts éle- attire vés. Ceux à qui on demande cela, pour l’in- la ge; térêt du suivi exigé par le médecin qui les jusqu suit, vont dépenser plus d’argent.

Mais avec qu’en les nouvelles instructions les sites des for- cas at mations sanitaires publiques dédiées à cet vid-1 effet, il a été demandé aux responsables pulati desdites structures de ne plus facturer ces d’une scanners aux patients. Mais quand ils vont traité dans le privé, nous ne pouvons pas contrô- terré 1er ces faits. nous

Quel bilan pouvez-vous faire au sujet saien de l’obligation du port de masque ? diver: La disposition relative au port obligatoire Pons< du masque doit plutôt être considérée disan comme une disposition salutaire parce que pendant longtemps on a pensé que le Co- Pulat vid-19 était une maladie venant d’ailleurs, de ce Depuis le 17 mars nous avons la preuve que le Covid-19 est bel et bien dans la ville de Douala et que la transmission communautaire est effective.

A ce titre, le port du masque, au même titre que le lavage des mains et les autres mesures barrière, sont des éléments qui doivent être appliqués de façon globale pour permettre à chacun et à tous de nous préserver. Je voudrais dire ici avec satisfaction que les populations prennent de plus en plus conscience que le port de masque est à respecter.

Même en dehors des espaces publics, les populations portent régulièrement leur masque ce qui montre qu’elles sont conscientes du danger encouru. Notre souhait est que le port de masque ne fasse pas baisser la vigilance par rapport aux autres mesures, notamment le respect de la distanciation sociale et le lavage des mains. Le succès de la lutte contre le Covid-19 oblige tout le monde à s’impliquer à tous les niveaux. Chaque citoyen doit se considérer comme un acteur privilégié de cette lutte.

Je voudrais aussi attirer l’attention de certaines familles sur la gestion des corps. Nous avons constaté jusqu’ici tout le monde ne comprend pas qu’en situation d’épidémie comme c’est le cas actuellement, tout corps suspect de Co-vid-19 ne devrait pas faire l’objet de manipulation par la famille comme s’il s’agissait d’une mort normale.

Ce corps doit être traité par des services compétents et enterré immédiatement. Malheureusement, nous observons des cas où les gens essaient de se soustraire à ce dispositif par divers moyens. Nous en appelons à la responsabilité des uns et des autres en leur disant qu’en procédant ainsi, ils s’exposent eux-mêmes, leurs familles et même la population entière aux risques d’aggravation de cette pandémie.

Source: Cameroon Tribune

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