L’ancien président américain Donald Trump, qui n’avait rien publié sur les réseaux sociaux après avoir été banni, a publié un nouveau message sur Facebook et une vidéo sur YouTube. Il se dit « de retour » avec l’élection présidentielle de 2024 en vue. Ses publications ont suscité des milliers de commentaires.
L’ancien président américain Donald Trump, qui brigue un second mandat en 2024, a posté vendredi sur Facebook et YouTube pour la première fois depuis son expulsion il y a plus de deux ans à la suite de l’assaut contre le Capitole. « JE SUIS DE RETOUR! » écrit l’homme d’affaires. « Désolé de vous avoir fait attendre, c’était compliqué », a-t-il déclaré dans une courte vidéo CNN accompagnant son message, qui semble dater de la nuit où il a été élu en 2016. Ses propos ont été accueillis par des milliers de commentaires, dont plusieurs « Bon à à bientôt » et « Quel soulagement de vous revoir Monsieur le Président ».
Donald Trump compte 34 millions d’abonnés sur Facebook et plus de 2,6 millions sur YouTube. Plus tôt vendredi, la plateforme de vidéos en ligne YouTube a annoncé qu’elle mettait fin à sa suspension. Meta, société mère de Facebook et Instagram, a fait une annonce similaire fin janvier. « A partir d’aujourd’hui, la chaîne +Donald J. Trump+ n’est plus soumise à des restrictions », a tweeté YouTube.
Le républicain de 76 ans avait été banni des principaux médias sociaux grand public en janvier 2021, alors qu’il était encore en poste, pour avoir encouragé ses partisans lors de l’attaque contre le Congrès à Washington. Le 6 janvier de cette année-là, des milliers de ses partisans convaincus que l’élection de 2020 avait été entachée de fraude, malgré les preuves accablantes du contraire, ont attaqué le Capitole pour tenter d’empêcher la certification de l’élection de Joe Biden.
Bientôt de retour sur Twitter ?
L’ONG Media Matters for America a vivement critiqué la décision de Meta de laisser l’ancien président utiliser l’énorme potentiel de communication des géants de la tech. « La décision de Meta est un feu vert pour Trump de promouvoir le contenu toxique sur ses plateformes, et cela montre que l’entreprise donne toujours la priorité au profit – et à l’apaisement des personnalités d’extrême droite – et non à la sécurité publique », a-t-elle déclaré dans un communiqué. Pour justifier sa décision, YouTube a indiqué vendredi avoir évalué « le risque de violences » tout en tenant compte de l’importance, pour les électeurs, d’entendre « de manière égale des grands candidats nationaux ».
Outre YouTube, Facebook et Instagram, Donald Trump avait déjà été réadmis en novembre sur Twitter par le nouveau patron Elon Musk. Jusqu’à présent, il communiquait principalement via sa propre plateforme, Truth Social. Vendredi en fin d’après-midi, il n’avait…
