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Distribution de l’électricité : Eneo évoque les raisons des délestages

Dans la note d’information du premier trimestre 2022 que vient de rendre publique l’entreprise, le déficit hydrologique est à l’origine de plus de 95 % des interruptions. On note quelques incidents de distributions sporadiques qui ont causés 5% des interruptions.

L’entreprise en charge de la distribution énergétique, Eneo Cameroon, reconnaît qu’au cours du premier trimestre 2022, malgré une amélioration du taux de couverture de la demande par rapport à l’année dernière (98 % dans le grand Sud), ses clients ont connu des moments difficiles dus à des rationnements, surtout en lévrier et mars.

« Tel dans le Grand Nord, du fait de l’hydrologie ; ou dans le Réseau Interconnecté Sud du fait d’un ensemble de causes structurelles partagées avec d’autres acteurs du secteur électrique : EDC, KPDC, DPDC », a expliqué l’entreprise dans son bulletin du 1er trimestre 2022, rendu publique.

L’énergéticien camerounais pointe également un doigt accusateur vers la Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel). « De nombreuses contraintes de congestion (surcharge) sur le réseau de transport, en plus d’entrainer une sollicitation excessive de certains ouvrages de production, limitent également la capacité du système électrique à alimenter certaines localités ».

En plus de ces contraintes, les travaux programmés et incidents sur le réseau de transport, contribuent également aux perturbations. Concrètement, » pour le compte de la période, le déficit hydrologique est à l’origine de plus de 95 % des interruptions.

On note quelques incidents de ‘distributions sporadiques qui ont causés 5% îles interruptions. Durant le mois de janvier (mois consacré à la CAN) les contraintes réseaux, incidents transport et travaux transport sont à l’origine de près de 87 % des interruptions. Tandis que pétulant les mois de lévrier et mars, les maintenances programmées et les différents rationnements en fuel dans les centrales thermiques (Bamenda, Logbaba, Limbé…) ont causé respectivement 31 % et 24 % des interruptions.

En outre, le mois de lévrier a été aussi marqué par la baisse des débits dans le Bassin du Ntem (étiage), ce qui a entraîné un déficit hydrologique à la centrale de Memve’ele et causé environ 14 % des interruptions enregistrées. Celle situation n’a pas toujours permis à cet ouvrage de produire les 90 KW déjà disponibles, induisant de facto un déficit de production important pour l’ensemble dis système.

Pour le compte des trois premiers mois (Ql), les incidents survenus sur le réseau de transport et les contraintes réseaux sont à l’origine de 50 % des interruptions observées.

Pour faire face aux contrainte?et réduire, selon les lieux, les effets des délestages, il a fallu, à la demande .du gouvernement, procéder à l’effacement régulier des grands clients (industriels, moyennes entreprises ou commerces importants). Ce qui a permis d’alimenter un peu mieux les ménages. Toute chose qui a induit en revanche une baisse du chiffré du lia ires ‘ pour ces clients, et même Eneo.

Expression Economique

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