Les 5,2 millions d’électeurs républicains inscrits de Californie pourraient jouer un rôle démesuré dans la primaire présidentielle républicaine lorsqu’ils sélectionneront un candidat à la présidentielle en mars prochain. La primaire offre un moment privilégié d’influence pour les électeurs qui sont souvent mis à l’écart dans la politique de l’État fortement démocrate.
DeSantis se rendra en Californie la semaine prochaine pour un événement à guichets fermés à la bibliothèque présidentielle Ronald Reagan à Simi Valley. Après cette conversation, le gouverneur devrait faire la une d’une collecte de fonds pour le Parti républicain du comté d’Orange. Le comté est un ancien bastion républicain qui est passé au violet ces dernières années et accueillera plusieurs courses de première ligne en 2024.
Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a attaqué sans relâche DeSantis, utilisant le gouverneur de Floride comme repoussoir pour le progressisme californien – un objectif qui souligne la position de DeSantis au centre de la politique républicaine nationale.
Harris pourrait faire face à un chemin difficile vers la présidence si Biden ne cherche pas un autre mandat. Le sondage a révélé qu’une majorité d’électeurs californiens ne sont pas enthousiastes à l’idée que Harris se présente en 2024 si Biden se retirait – un scénario de plus en plus improbable, la première dame Jill Biden déclarant vendredi à l’Associated Press que le président avait « à peu près » décidé de se présenter. encore. Le vice-président a montré plus de force parmi les électeurs démocrates, dont une majorité se sont dits enthousiastes à l’idée d’une éventuelle campagne Harris.
Ces vents contraires californiens font écho à la modeste campagne 2020 de Harris. Après un lancement de campagne exubérant à Oakland, Harris a glissé derrière les candidats non californiens dans les sondages qui ont indiqué une incapacité à consolider le soutien dans son État d’origine. Elle a abandonné avant que la Californie ne vote.
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