Un peu plus d’une semaine après le début des combats meurtriers, de nombreux pays ont annoncé l’évacuation de leurs citoyens ou de leur personnel diplomatique.
Alors que de violents affrontements entre l’armée et les paramilitaires ont lieu au Soudan depuis un peu plus d’une semaine, de nombreux pays ont annoncé l’évacuation de leurs ressortissants ou de leur personnel diplomatique.
Samedi a vu la première grande opération d’évacuation des civils. Plusieurs navires, dont des Saoudiens mais aussi des ressortissants d’autres pays, sont arrivés à Djeddah, ville portuaire d’Arabie saoudite.
Plus tard dans la journée, le président américain Joe Biden a annoncé l’évacuation du personnel diplomatique de l’ambassade américaine à Khartoum, la capitale du Soudan. « Un peu moins d’une centaine » de personnes ont été évacuées lors d’une opération héliportée », a précisé John Bass.
Le haut responsable du département d’Etat a néanmoins souligné que l’évacuation des autres ressortissants américains, qui seraient plusieurs centaines au Soudan, n’était pas prévue « pour le moment ».
Dimanche, alors que la France entamait une opération d’évacuation de ses ressortissants, l’Italie a également lancé une opération pour faire sortir ses citoyens du Soudan, mais aussi des Suisses et des membres de l’ambassade du Saint-Siège.
Le Royaume-Uni aux côtés de « la France et d’autres alliés »
De son côté, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a expliqué que les forces armées britanniques avaient également procédé à l’évacuation du personnel diplomatique du Royaume-Uni.
Le ministre de la Défense, Ben Wallace, a précisé que le Royaume-Uni avait mené cette opération « aux côtés des Etats-Unis, de la France et d’autres alliés » et qu’elle avait impliqué « plus de 1.200 personnes » des forces armées. Britanique.
Les ministères allemands de la Défense et des Affaires étrangères ont annoncé sur Twitter que leur pays avait commencé à évacuer ses ressortissants. « Dans la mesure du possible, nous prendrons également des ressortissants de l’UE et d’autres pays », ont-ils ajouté.
Outre-Atlantique, les États-Unis ne sont pas les seuls à rompre leurs relations avec le Soudan : le Canada a également annoncé qu’il suspendait temporairement ses opérations diplomatiques à Khartoum, indiquant que son personnel travaillera depuis un « endroit sûr à l’extérieur du pays ».
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