Alors que l’on tire vers un dénouement de l’affaire Cynthia Fiangan dont le verdict sera bientôt connu, Mamadou Mota demande une prise en charge psychologique aux frais de l’Etat du Cameroun pour la jeune fille.
Mamadou Mota s’est exprimé sur l’affaire Cynthia Fiangan, du pseudonyme de Christelle Atangana aujourd’hui écroué à la prison centrale de Yaoundé pour avoir exposé sa nudité. Pour l’actuel vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, l’accompagnement psychologique est ce qu’il faut à la jeune fille de 22 ans.
Dans une sortie sur Facebook, Mamadou Mota interpelle la procureur de la République qui a requis « une peine lourde » pour Cynthia Fiangan.
« Madame la procureur !
Si cette enfant était là votre, allez vous réclamer une peine exemplaire en matière de privation de liberté?
Si cette enfant était là votre , n’allez vous pas chercher à lui donner une chance de changer ?
Notre rôle n’est toujours pas de frapper sans état d’âme, c’est aussi de faire appel à notre conscience de l’identité humaine.. toute inhumanité infligée à un autre détruit notre propre humanité disait Kant.
Vous avez eu des erreurs de jeunesse, ma sociéte d’alors vous a telle traité avec toute le rigueur exigée? vous et moi étions épargnés des attraits de ce monde par le retard technologique de notre époque. Ce n’est pas pour autant que nous étions des anges.
Avant de lui infliger cette condamnation, examinez avec précision notre éducation, questionnez notre société. Nous avons faillit à nos obligations dont l’une et d’être des modèles. Quand autour de vous, les élites s’accaparent le moindre poste ou emploi, quand autour de vous les normes sont désacralisées par des adultes dans une normalité glacée. Quelle agissements attendez vous des jeunes ?
Je plaide une mesure atténuante pour cette jeune et une prise en charge psychologique aux frais de l’Etat du Cameroun.
Des personnes de quatrième âge sont prises en charge dans les meilleurs hôpitaux du mondes à coût de milliards et à nos frais, alors que des enfants malades seront soignés dans les prisons violentes, dépourvues de toute action de récupération. Il faut de l’humanité à toute action de justice et nous seront victorieux ».
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