Sur le banc lors de la victoire à Montpellier dimanche dernier, le défenseur chilien a manqué ce vendredi 14 avril face à l’OL.
Cela fait presque un mois que nous n’avons pas vu Toulouse au Stadium. On les avait quittés le 18 mars, trempés par la tempête et foudroyés par Lille en fin de match (2-0), on les a retrouvés encore trempés, et perdants aussi. Encore une fois, Lyon a frappé en fin de match entaché de deux fautes de Gabriel Suazo. Cruel.
La pluie a sans doute joué son rôle ce soir, dans un match pas toujours maîtrisé, à l’image d’une glissade de Maxence Caqueret s’offrant l’occasion de contrer à Toulouse (12), ou d’un mauvais contrôle de Suazo filant directement en touche (29). Mais la pluie n’explique ni la fébrilité trop flagrante de l’équipe toulousaine en première période, ni toutes ses erreurs techniques.
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Habitué de l’exceptionnel, Branco van den Boomen a donné l’inexplicable d’une passe en retrait directement à Cherki, seul au milieu de la surface, et il n’a fallu qu’un raté encore plus improbable de l’irrégulier Lyonnais pour sauver le Tef (4). Toujours inspiré par le pied du Néerlandais, Chaïbi y est aussi allé avec sa passe en retrait en pleine surface pour Lacazette, mais Cherki a tout de même croqué (23).
Les Violets ont eu une réponse, face à une équipe lyonnaise pas franchement rassurante non plus et dans un match finalement assez débridé. Dallinga butait sur Lopes (6), qui décochait une belle frappe de Spierings (31e) mais ne pouvait rien faire sur la reprise d’Aboukhlal (1-1, 37e). Le Marocain a rapidement égalisé les deux équipes après l’ouverture du score d’Alexandre Lacazette sur penalty, la deuxième concédée par Gabriel Suazo en deux titularisations après la demi-finale de Coupe de France à Annecy (0-1, 34e).
Les « remplaçants » au niveau
Le cauchemar a continué pour le Chilien, alors que les deux équipes ont commencé à accepter l’idée de se partager les points ; au 89e minute, le Chilien, si fringant à son arrivée au mercato hivernal, a complètement raté son dégagement, offrant à Cherki une troisième occasion en or. Cette fois, les Lyonnais ne manquent pas et ajustent au deuxième poteau pour Lacazette. C’est finalement Costa qui a poussé à fond mais le résultat est le même. Un but cruel et une défaite tout aussi cruelle, car Toulouse avait les occasions de faire mieux.
Farès Chaïbi avait buté sur Lopes (66), Warren Kamanzi avait lui aussi eu une grosse occasion (61), symbole d’une bonne dimension prise depuis quelques matchs. A Montpellier, il avait très bien remplacé Suazo, sur le banc, et qui faisait partie de ces joueurs que son entraîneur Philippe Montanier ne trouvait sans doute plus à son niveau.
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