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Complexe sportif d’OIembe: la gendarmerie fait intrusion chez Piccini

Des ingénieurs de Magil, avec le concours des éléments de la gendarmerie de Nkolondom, ont mené cette opération vendredi 03, avril dernier.

Ce lundi, 06 avril 2020 est le jour du rendez-vous donné aux vigiles de Gruppo Piccini de faction à l’entrée du garage de l’entreprise italienne sur le site du chantier de construction du Complexe sportif d’OIembe par les responsables de Magil, l’entreprise à qui le transfert du chantier a été fait le 03 décembre 2019.

Ce rendez-vous faisait suite à leur séjour pendant plus de 4h de temps à l’intérieur du site, qui est en même temps le garage et le mâgasin de Piccini le vendredi, 03 avril 2020. Les ingénieurs de Magil Construction ont accédé en effet de force dans ce site, apprend-on.

Les des ingénieurs de Magil se sont présentés à l’entrée de ce site où se trouve le matériel de Piccini accompagnés des éléments de la g du stade en construction d’Olembe, pour la gendarmerie de Nkolondom et de M. Mbida, le coordonnateur du stade d’OIembe.

Le chef de la patrouille de gendarmerie a présenté aux vigiles, la réquisition du Gouverneur de la région du Centre signée le 27 janvier 2020. Celle qui obligeait Piccini à mettre ses engins à la disposition de Magi.

« Nous (…) requérons de l’entreprise Piccini, la mise à la disposition du nouvel adjudicataire Magil Construction, des engins et autres matériaux se trouvant respectivement dans le garage et magasin pour la poursuite diligente des travaux et dans l’attente de la clôture définitive de l’inventaire sanctionnant la rupture du contrat entre ladite entreprise et l’Etat du Cameroun. La liste détaillée et spécifiée de la logistique mobilisée sera progressivement établie par les deux parties au fur et à mesure du déroulement des travaux », écrivait Naseri Paul Bea.

Les vigiles de Piccini n’ayant pas reçu l’ordre de leur patron non-présent, ont fait de la résistance face à ces personnes venus, ont-ils dit, faire l’inventaire du matériel de Piccini au garage et dans le magasin.

Peine perdue. Les gendarmes, à l’aide de grosses pinces, ont forcé le portail en cassant les cadenas qu’ils ont emporté par la suite, raconte un des vigiles sous anonymat.

« Les ingénieurs de Magil se sont mis à démarrer les engins, les générateurs. Pendant ce temps, nous avons été rassemblés dans un coin pour des auditions par les gendarmes. Mais ne sont sortis avec aucun, tout en nous prévenant qu’ils seront à nouveau là, lundi avec des huissiers de justice.», explique un des vigiles que nous avons rencontré.

Dans ce garage, se trouve du matériel privé, appartenant à des sous-traitants que Piccini veut Sauvegàrder, tels trois imposantes grue, des élévateurs, des port-tracteurs, des générateurs et autres.

Du coup, Piccini a saisi le même jour lé procureur de la République près la Cour d’Ap-pel du Centre pour dénoncer les abus dont elle est victime. Une procédure qui vient s’ajouter à d’autres telles, le tecours gracieux préalable exercé par Piccini auprèè du Gouverneur de la région du Centre le 20 février 2020, par rappqrt à cette réquisition.

Un recoprs resté sans suite. Eh fait, Piccini estime que Ig réquisition de son matériel n’est pas de la compétence du Gouverneur de la région du Centre.

Alors, non seulemeht il a outrepassé ses compétences puisque selon la loi, seul le chef de l’Etat peut ordonner la réquisition des biens d’une entreprise, étrangère ; mais en plus elle n’a pas été motivée. Aqbun texte légal ou réglementaire ne lui donnant autorité.

Piccini par ailleurs accuse la sortie de son matériel du chantier par Magil. Récrivant du matériel qui a été chargé dans un container sur un camion plateau.

Ce çamion plateau estampillé Razel est sôrti du chantier vendredi, 03 avril pour prendre la, direction de l’échangeur, pour jrrdbablement la direction de Douala, renseigne un vigil de Piccini.

Gruppo Piccini et Magil se livrent, comme on le voit, à un véritable combat, qui finalement ne sert pas les intérêts dU chantier. Les suites des différentes procédures en justice devraient clarifier la situation.

Source : Le Jour

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