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Comment BMG a secrètement signé un rappeur abandonné pour des paroles antisémites

Freeze Corleone parle rarement aux médias. De son vrai nom Issa Lorenzo Diakhaté, il est né en banlieue parisienne en 1992. Son père est sénégalais et sa mère italienne. Le rappeur n’a pas répondu aux nombreux messages envoyés par e-mail et sur les réseaux sociaux demandant des commentaires sur cet article. Un associé commercial qui l’a aidé à conclure son accord avec BMG a refusé de commenter.

Pourtant, il parle à travers sa musique. Rappant à voix basse, sur des figures de piano mineures, il interprète une variation de drill, un style hip-hop souvent rempli de tons sombres et d’images violentes.

Beaucoup de ses paroles présentent des tropes hip-hop standard, comme des allusions au sport et à la culture pop. Sur un morceau, il fait rimer le nom de Larry Bird, la légende des Boston Celtics, avec celui de Marty Byrde, le blanchisseur d’argent incarné par Jason Bateman dans « Ozark » de Netflix. Mais un fil d’antisémitisme traverse son travail, se manifestant par des références nazies, des rejets de l’Holocauste, des insultes et des stéréotypes sur les Juifs.

Il s’est vanté d’avoir « les techniques de propagande de Goebbels » et de « grandes ambitions » comme « le jeune Adolf ». Dans une chanson, « Le Chen », de 2016, il a rappé : « Je dois faire bouger les khaliss dans ma communauté comme un juif. » En wolof, une langue parlée au Sénégal, où il a passé du temps à grandir, khaliss signifie argent.

Olivier Lamm, critique musical pour le journal français Libération, a déclaré que « la substance thématique du rap de Freeze Corleone est obsessionnellement antisémite ». Il a cité un exemple de l’un des premiers morceaux du rappeur dans lequel il a utilisé un blasphème pour rejeter la Shoah – un terme pour l’Holocauste – et a souligné des lignes de son dernier album, « Riyad Sadio », qui semblent faire référence à Israël et aux Juifs. , avec des mots clés émis.

En 2020, Universal Music France sort « La Menace Fantôme » (« La Menace Fantôme »), qui devient double platine en France, y vendant l’équivalent de 200 000 exemplaires. Les paroles soulignaient les « Aryens », mais ne s’adressaient pas explicitement aux Juifs.

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