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Chambres consulaires africaines francophones : un apport de poids pour l’économie locale

Le Premier ministre a présidé les 4 et 5 avril derniers à Yaoundé, les assises de la 46e édition de la conférence des chambres consulaires africaines et francophones qui a réuni 150 participants venus de 32 pays.

Trouver des solutions aux différents problèmes des entreprises africaines de l’espace francophone dans le cadre du double partenariat public-privé et privé-privé.

C’est autour de cet axe que se sont multipliés les exposés, échanges, débats et propositions, lors des assises de la 46ème assemblée générale de la conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (Cpccaf) qui se sont déroulées les 4 et 5 avril derniers à Yaoundé, sous le patronage du Premier ministre, chef du gouvernement camerounais, Joseph Dion Ngute. Une assise qui a regroupé environ 150 participants venus de 32 pays.

Le patron du gouvernement camerounais a présenté dans son allocution d’ouverture, quelques pans des efforts de la Cpccf qui s’active depuis 1973 à construire des partenariats équilibrés entre acteurs économiques francophones pour le développement du secteur privé et de la croissant e économique du continent africain.

Les cas du ministère camerounais de l’Emploi et de la Formation professionnelle, associé à la mise en oeuvre du Programme européen Archipelago en partenariat avec la Cpccf, du ministère camerounais des PME, de l’économie sociale et de l’artisanat impliqué dans des projets de structuration et de promotion du secteur de l’artisanat africain francophone initiée par la Cpccf, ont été rappelés par le PM.

Ce réseau de chambres consulaires et d’organisations intermédiaires francophones présent dans 32 Etats a aussi contribué à la création du Centre de ressources professionnelles sur les métiers du cuir à Maroua, l’indication géographique du poivre de Penja, ainsi qu’à la création des clusters dans les secteurs du textile, de l’agroalimentaire et autres.

Le Cameroun a également reçu en 2010, le prix de l’innovation de la Cpccf pour le projet de Centre d’incubation pilote de Douala sur les métiers de l’agro-alimentaire que portait la Chambre de Commerce, d’industrie, des Mines et de l’Artisanat (Ccima).

Christophe Eken, le président de la Ccima, l’hôte de la cérémonie, par ailleurs candidat à la présidence de la Cpccf, souhaite donner un nouveau souffle à cette organisation afin qu’elle puisse « davantage développer des programmes de compagnonnage consulaire, industriel et artisanal pour renforcer à la fois les capacités des collaborateurs directs mais surtout celles des chefs d’entreprises membres des Chambres consulaires appartenant à ce réseau ».

Ce dernier veut contribuer positivement à une « francophonie économique de l’avenir », thème développé lors de la 52è édition de la journée internationale de la Francophonie.

Cameroon Business Today

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