Des parlementaires allemands se sont rendus à Taïwan, après la visite de responsables français et polonais, afin de manifester leur soutien. Pour Paul Antoine, analyste international, cela contribue à « mettre de l’huile sur le feu » dans cette région.
Une délégation de parlementaires allemands s’est rendue à Taïwan le 9 janvier. Cette visite fait suite à celle, au cours des semaines précédentes, d’élus français et polonais afin de montrer leur soutien à Taïwan.
Pour Paul Antoine, analyste international invité par RT France le 11 janvier, ces rencontres peuvent « mettre de l’huile sur le feu » dans cette région.
« Certains pays de l’Union européenne voudraient faire de Taïwan la nouvelle Ukraine en disant : ‘Attention, les Chinois vont attaquer etc.’ », a expliqué Paul Antoine. Le chercheur estime qu’il faut « être très raisonnable », soulignant que la Chine veut récupérer Taïwan sur le principe d’ »une Chine à laquelle l’Union européenne souscrit ailleurs – notamment la France, l’Allemagne et la Pologne ». L’analyste explique que l’Allemagne veut probablement vendre du matériel militaire à Taïwan.
La délégation allemande est arrivée à Taipei avant une visite ministérielle plus tard dans l’année, déclenchant des manifestations à Pékin qui considère l’île comme faisant partie de son territoire.
Ce voyage devrait ainsi être suivi au printemps par une visite de la ministre allemande de l’Education, Bettina Stark-Watzinger, a appris l’AFP de source parlementaire. Ce serait la première visite ministérielle allemande à Taiwan en 26 ans.
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