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Centrafrique : le président Faustin-Archange Touadéra dénonce le « pillage » de l’Occident

Devant les Nations unies, le président de République centrafricaine a dénoncé le « pillage systématique » de ses richesses par l’Occident.

À Bangui, en Centrafrique, des militants favorables au pouvoir sont sortis dans les rues de la capitale pour dénoncer le « plan machiavélique des Occidentaux » contre leur pays. Parmi les cibles des manifestants : Castel. Le géant de la boisson est, depuis l’été dernier, visé par une enquête du Parquet français antiterroriste après des révélations quant à une supposée rémunération de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) par Castel, qui avait ainsi pu poursuivre ses activités dans la province de la Ouaka, malgré le contrôle des rebelles. En février, plusieurs campagnes ont été lancée contre Castel, et plus précisément sa filiale locale, la brasserie Mocaf, sous la houlette de Wagner.

Désormais, ce n’est plus simplement Castel qui pose problème, mais l’Occident. Et désormais, il n’est plus question d’une simple campagne sur les réseaux sociaux ou dans les rues de Bangui. Ce dimanche 5 mars, c’est le président de la République, Faustin-Archange Touadéra, qui s’en est pris à l’Occident. Une sortie retentissante, en pleine Conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés. Et qui fait écho à un discours de plus en plus répandu partout sur le continent.

« La Centrafrique est soumise depuis son indépendance à un pillage systématique facilité par l’instabilité politique entretenue par certains pays occidentaux ou leurs compagnies qui financent des groupes armés terroristes dont les principaux leaders sont des mercenaires étrangers », a lancé Touadéra qui estime que la RCA est « victime de visées géostratégiques liées à ses ressources naturelles ». Ainsi, des « ingérences étrangères » maintiendraient la RCA dans « la dépendance, l’insécurité et l’instabilité », pour mieux piller les richesses du pays, donc.

Mais dans le même temps, le président de Centrafrique demande la relance de l’aide budgétaire internationale, alors que son gouvernement a dû s’en passer depuis qu’il est en lien avec le groupe russe Wagner. Touadéra a rencontré Emmanuel Macron à Libreville, lors du One Forest Summit, le 2 mars dernier.

Le Journal de l’Afrique

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