Dans une sortie médiatique remarquée, Céline Eko, la première vice-présidente de Samuel Eto’o, a vivement critiqué les pratiques de Radio France Internationale (RFI) et a appelé à une plus grande transparence dans le football camerounais.
Lors d’un point de presse tenu au siège de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) à Yaoundé, elle a exprimé son mécontentement face aux informations diffusées par la radio française, les qualifiant de « honteuses » et basées sur « aucune information fiable ».
La Fécafoot a clairement affiché son désaccord avec RFI lors de ce point de presse, en protestant contre la démarche de la Confédération africaine de football (CAF) suite à l’annonce d’une enquête contre le président de la Fécafoot, Samuel Eto’o Fils. Céline Eko a souligné que les informations relayées par RFI ne reflètent pas le travail effectué par Samuel Eto’o dans le football camerounais, et a exhorté la radio à se concentrer sur des problèmes plus importants, tels que les manifestations des « gilets jaunes ».
La réaction de Céline Eko a pris de court les journalistes présents, qui ne s’attendaient pas à une telle sortie musclée. Joel Wadem, correspondant de RFI, a rappelé aux membres du Comité exécutif de la Fécafoot sa démarche professionnelle lorsqu’il traite des sujets liés à l’instance dirigeante du football camerounais, en prenant contact avec certains membres pour obtenir des informations précises.
Cette controverse soulève des questions importantes sur le rôle des médias dans la couverture du football camerounais, ainsi que sur la transparence et la communication au sein de la Fécafoot. Il est essentiel que les médias jouent un rôle responsable en relayant des informations basées sur des faits vérifiés et en évitant les rumeurs infondées. De même, il est primordial que les responsables de la Fécafoot maintiennent une communication ouverte et transparente avec les médias, afin de préserver l’intégrité du football camerounais.
La transparence est un élément clé pour renforcer la confiance dans le football camerounais et pour assurer une gouvernance saine. Les supporters et les acteurs du football méritent d’avoir accès à des informations fiables et à jour, afin de pouvoir juger objectivement des performances des équipes et des dirigeants. Les enquêtes et les sanctions doivent également être menées de manière transparente, pour éviter tout soupçon de partialité ou de favoritisme.
Il est donc essentiel que toutes les parties prenantes, qu’il s’agisse des médias, des responsables de la Fécafoot ou des joueurs, travaillent ensemble pour promouvoir une culture de transparence et de professionnalisme dans le football camerounais. Les différends et les désaccords doivent être résolus par le dialogue et la recherche de solutions constructives, dans l’intérêt du football et de ses acteurs.
La sortie de Céline Eko met en lumière les défis auxquels est confronté le football camerounais en termes de transparence et de communication. Il est nécessaire que les médias jouent un rôle responsable dans la diffusion d’informations fiables, tout en respectant les principes journalistiques de professionnalisme et d’éthique.
De même, les responsables de la Fécafoot doivent maintenir une communication ouverte et transparente avec les médias, afin de renforcer la confiance dans le football camerounais. Seul un engagement collectif en faveur de la transparence et de la professionnalisme permettra de garantir un avenir solide pour le football au Cameroun.