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Cameroun : un nouveau né abandonné disparait à l’hôpital de Ngodi-Bakoko à Douala

L’enfant de sexe féminin avait été découvert près de la poubelle par des femmes qui l’ont immédiatement amené au centre de santé de Ngodi-Bakako. Revenues le lendemain pour prendre des nouvelles du nourrisson, elles s’entendront dire que Le nouveau-né a été remis aux autorités compétentes qui sauront comment en prendre soins.

Le nouveau-né de sexe féminin a été abandonné à proximité d’un bac à ordures avant-hier au quartier Ngodi-Bakoko dans te troisième arrondissement de Douala par une personne inconnue. D’après nos informations, ce sont des femmes du coin qui ont découvert le nourrisson, encore vivant. Puis l’ont conduit au centre de santé de ta localité.

Revenues te lendemain pour s’enquérir de la situation, elles vont s’entendre dire que – l’enfant a été remis aux autorités -, A les croire, « l’enfant aurait été confié à un réseau qui excelle dans le trafic des enfants. Nous ne croyons pas à cette blague. Il est inadmissible qu’on nous dise que l’enfant n’est plus là ». Ce qui semble le plus étonner ces dames c’est la diligence qui a été accordée à cette l’affaire, si tant est vrai, par les pouvoirs publics.

« On ne comprend pas qu’aussi tôt arrivé ici au centre, l’enfant a immédiatement été confié aux affaires sociales. C’est incroyable ! S’étonne l’une d’elles. Qui soupçonnent les infirmières d’être au centre d’un vaste réseau de trafic d’enfants. Pour l’heure, le centre de santé n’a pu véritablement convaincre ta population sur la destination finale prise par le nourrisson. Bien habillé et soigneusement couvert, te bébé d’environ deux semaines était couché à même le sol.

Le nouveau-né aurait-il été remis aux autorités compétentes qui sauront comment en prendre soins 7 Courroucées les populations exigent q’ une enquête soit ouverte pour éventuellement repérer la génitrice de cet enfant.

L’abandon d’enfants est un phénomène qui a pris de l’ampleur en Afrique noire. Jadis considéré comme rare, l’on se rend bien compte aujourd’hui que la réalité n’est plus aussi idyllique qu’on pourrait le croire. À partir d’une population d’enfants abandonnés reçus au Centre d’Accueil pour Enfants en Détresse (CAED) de Yaoundé sur une période de 10 ans, l’auteur de ce travail montre les différents mécanismes qui aboutissent à ce drame au Cameroun.

L’enfance abandonnée Ainsi, a-t-il constaté que sur 768 enfants accueillis, 507 étaient abandonnés par leurs parents, soit 66,01% de l’ensemble de l’échantillon. Parmi eux, deux principaux type- d’abandons ont été distingués dont 285 cas d’abandons provisoires ou dépannages (représentant 37,1% de l’ensemble de l’échantillon et 56,2% par rapport à la population des enfants abandonnés; et 222 cas d’abandons complets ou définitifs (représentant 28,9% de l’ensemble de l’échantillon et 43,8% par rapport à la population des enfants abandonnés).

Les principales victimes en sont, les orphelins, les enfants de malades mentaux, les enfants de parents vivants avec le VIH, les enfants de parents ayant perdu leurs emplois, les enfants maltraités, les enfants de la rue, les enfants de familles très nombreuses et pauvres, les enfants de familles en conflit et les enfants en conflit avec la loi…

L’étude démontre une fois de plus que la société africaine est en pleines mutations, mutations qui remettent en cause les fondements de la société traditionnelle plus garante de la sécurité des enfants et de la stabilité des familles.

Pour l’auteur, de telles mutations ne peuvent se faire sans changement environnemental et qui dit changement environnemental veut dire changement comportemental mais aussi changement de l’homme et de sa pathologie. L’enfance abandonnée est un indicateur d’une psychopathologie sociale inattendue au Cameroun.

Le Messager

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