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Cameroun/Peter Henry Barlerin : échec d’un agenda caché démasqué

En trois ans de séjour au Cameroun, l’ambassadeur américain dont le ban s acneve le 15 juillet prochain, a développé une obsession maladive à bouter le chef de l’Etat hors d’Etoudi, non sans vilipender les forces de défense, protéger les terroristes ambazoniens et soutenir le mouvement sécessionniste.

Le 15 juillet 2020, Peter Henry Barlerin arrive en fin de séjour au Cameroun. Durant son mandat à la tête de la chancellerie américaine à Yaoundé, le diplomate n’a eu de cesse de nourrir des velléités de changement, voire de renversement de régime par toutes les voies au Cameroun. Aussi ne s’est-il pas embarrassé de scrupules pour afficher clairement son soutien aux séparatistes, protéger les donneurs d’ordres tapis aux Etats-Unis de la lutte année sanglante qui décime pêle-mêle vies, édifices publics, infrastructures scolaires, sanitaires ainsi que le tissu économique des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Comme dans un roman retraçant les péchés capitaux d’un intriguant manœuvrier, passé maître dans l’art de la manipulation, l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun est resté muet sur les atrocités commises par les groupes séparatistes dont les milices terroristes ont endeuillé des milliers de familles par des sévices dont la barbarie et la sauvagerie défient toutes les lois de l’horreur. Son souffre-douleur, les forces de défense et de sécurité. Celles-ci ont vu des tonnes de rapport à charge et accablants, souvent rarement documentés, pleuvoir sur leur action.

Mais, jamais, au grand jamais, le diplomate, désarmé par le démantèlement de son agenda caché. n’a pris fait et cause pour les nombreuses familles tombées sous les coups de machettes et les balles des terroristes. Toutes choses qui ont fini par armer un peuple loin d’être idiot face aux manœuvres de cet ambassadeur qui, à l’orée de l’élection présidentielle de 2018, avait adressé un message en mondovision au chef de l’Etat, l’invitant à quitter le pouvoir.

Pour quel intérêt ? Parce qu’au Cameroun, neutrâliser un terroriste est le pire crime des droits de l’homme jamais commis ; mais lorsque des terroristes tuent, décapitent des innocents, assassinent des enseignants, des hommes de Dieu, des chefs traditionnels, des maires et autres élus du peuple, des femmes enceintes, des élèves et étudiants ou encore des militaires, policiers et gendarmes, c’est normal et l’on doit applaudir. Un chapelet de louanges est récité au sujet des bienfaits de l’autonomie réclamée par les mouvements séparatistes, et l’on s’empresse de proclamer que l’armée doit cesser toute incursion pour défendre l’intégrité territoriale.

Des familles de victimes des atrocités des milices « ambazon-niennes » l’ont saisi à plusieurs reprises pour faire pression sur son gouvernement au regard des liens de coopération qui unissent les deux pays, afin de faire tomber les leaders séparatistes tapis aux USA. Mais rien n’y a fait. Au contraire ! Obnubilé par sa passion amère de débarquer Paul Biya d’Etoudi, il a mis sous l’éteignoir les grands axes de la coopération avec ce pays ami.

60 années de liens étroits ont ainsi été passées à la moulinette pour assouvir de sombres desseins. L’admission du pays à l’initiative de l’Agoa, obtenue grâce à la diversité du tissu économique national, et qui ne profitait en ré «alité en majorité qu’aux PME américaines, l’aide militaire américaine arrachée de haute lutte en 2003 en pleine crise du golfe persique et bien d’autres programmes ont été soufflés du fait des mauvais rapports dressés par le diplomate au département d’Etat sur le Cameroun. pour ce qui est du retrait du pays de l’Agoa, au Cameroun, les effets de la seule victoire du diplomate américain sur le régime, restent attendus dans l’économie.

Source : L’Anecdote n°1111

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