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Cameroun : les personnels des hôpitaux publics donnent 4 mois au gouvernement pour résoudre leurs problèmes

Le ministre de la Santé Publique, Malachie Manaouda, s’est entretenu ce mardi 16 août 2022 avec les responsables syndicaux de la corporation dans son département ministériel.

Les personnels de santé des hôpitaux publics du Cameroun avaient initialement annoncé un arrêt du travail dans les centres hospitaliers à compter de ce mardi 16 août 2022. Le débrayage n’a plus eu lieu, en raison d’une réaction favorable du gouvernement à discuter des revendications des professionnels de la santé.

Le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, s’est entretenu ce mardi 16 août 2022 avec les responsables du Syndicat national des personnels médico-sanitaires du Cameroun (SYMPENS) et du Syndicat national des personnels et établissements/entreprises du secteur de la santé du Cameroun (CAP/Santé), à l’effet de trouver ses solutions envisageables aux problèmes posés.

Le gouvernement a sollicité un délai de 6 mois pour apporter des solutions concrètes à ces problèmes, contre le renoncement à leur mouvement d’humeur. Les syndicalistes ont accepté d’y renoncer à titre provisoire, en donnant un timing de 4 mois à l’administration pour se bouger.

« En réponse aux sollicitations du gouvernement de bénéficier d’une trêve de 06 mois à l’effet d’apporter des solutions aux griefs déposés sur sa table, les syndicats CAP/Santé, Synpems et leurs bases respectives acceptent la proposition, mais trouvent le délai de 06 mois très long, et proposent un délai de 04 mois jusqu’au 31 décembre pour l’effectivité des résultats », c’est ce qui résulte du communiqué conjoint signé par le SYMPENS et CAP/Santé,

Ces dernier exigent en outre, « un traitement plus humain des personnels temporaires/précaires des hôpitaux publics en attendant les résultats souhaités ». Il va sans dire que si d’ici à la fin de cette année les revendications des personnels de santé ne sont pas résolues, ils pourraient mettre à exécution leur menace de débrayage.

Ces revendications sont :

– la contractualisation ou la répudiation de tous les temporaires des formations sanitaires publiques (27 000 personnels, 60% des effectifs travaillant sans salaires ni contrat, ni affiliation à la CNPS) ;
– l’immatriculation de tous les accompagnateurs psychosociaux des formations des formations sanitaires publiques à la CNPS ;
– la reconstitution des carrières des ex-temporaires des hôpitaux publics ;
– l’attribution des primes de santé aux catégories 5 à 6 ; attribuer l’indemnité de non logement aux personnels de santé de la 1ère à la 6ème catégorie ;
– la révision du décret 80 sur les écoles de formations, du statut particulier 2002 des corps des fonctionnaires de la santé publique avec introduction des nouveaux corps ;
– l’harmonisation du salaire indiciaire et catégoriel ou le reversement des contractuels dans les corps des fonctionnaires ;
– la fixation des salaires des temporaires à 75 000 FCFA (1-6ème catégorie), 95 000 FCFA (7-12ème catégorie) ;
– l’allocation à nouveau des subventions de fonctionnement aux formations sanitaires publiques ; la prise en charge du personnel de santé malade et sa famille nucléaire selon l’arrêté 0561 MINSANTE du 17 février 2017 ;
– la non attribution d’une indemnité compensatrice aux autres personnels d’appui et administratif ;
– l’augmentation des salaires des personnels de santé ;
– la tarification à plusieurs vitesses des actes et soins dans les hôpitaux de même niveau ;
– la non mise à jour des plateaux techniques des Formations sanitaires, malgré le COVID-19…

CIN

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