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Cameroun : les frasques de Brenda Biya révèlent un drame familial…

La fille unique du Chef de l’Etat est au plus mal, du moins si on s’en tient à ses différents posts sur les réseaux sociaux. S’agit-il d’une crise pubertaire aux relents multiples et tardifs, ou alors d’un profond malaise au sein de la famille présidentielle ? Les murs cachent beaucoup de choses…

Pour sortir du pays et espérer se faire « soigner », la fille du Président de la République a opté pour les réseaux sociaux où elle fait de troublantes révélations. Brenda Biya reconnait que le système de santé de son pays n’est pas en bon état. Elle affirme souffrir d’au moins trois maladies chroniques dont la maladie de Basedow qui affecte ses yeux, et demande pardon à ses followers.

« …Je suis à trois cas différents de maladies chroniques et aucun soin mental approprié ici. Mais je dois rester ici ? » s’interroge la fille du Prince, qui ne comprend pas pourquoi elle est maintenue en détentions dans une prison dorée, alors que d’autres fils de ministres se font soigner à l’étranger.

« On me détient contre mon gré alors qu’on évacue les autres, sans parler des transports commerciaux  » fulmine-t-elle. Brenda Biya dans sa crise affective, dit avoir peur de mourir au Cameroun. Elle refuse de se faire ausculter dans les hôpitaux de son pays réputés délabrés.

 » …J’ai besoin d’aide de médecins à la hauteur et malheureusement le système n’est pas encore en place ici. Vous allez me pardonner, mais je ne veux point être dans la République du Cameroun en ce moment precis. La santé avant tout… « , Puis le 11 juin 2020, dans une autre vidéo, on la voit mettre à mal son garde du corps, qui extenué par le comportement de la cadette du couple présidentiel, a fini par perdre son sang froid.

« …Vous voyez les mbéré de ce pays ? « , tandis que le garde du corps lui intime l’ordre d’arrêter de le filmer sinon il se trouverait dans l’obligation d’arracher son téléphone ! Injonction à laquelle elle répond spontanément, avec un ton de défiance :  » huhu huhu arrache ! « , tout ceci sous le regard impuissant de l’homme qui se trouve obligé de rebrousser chemin.

Ces derniers jours auront été prolifiques pour Brenda, entre son appartement retourné dans tous les sens, ses gardes du corps qui essayent de ramasser les tessons de bouteille pour la protéger d’elle-même, et la publication d’une conversation entre elle et le Directeur du Cabinet civil, puis des révélations selon lesquelles elle aurait fait appel à son avocat pour l’extirper de « captivité « , Brenda est devenue incontrôlable.

« …certaines personnes à la Présidence veulent m’assassiner  » affirme-t-elle tout en sollicitant par ailleurs un  » asile politique  » hors du pays.  » Donc je suis tellement dans le mal ; regardez, j’essaie de garder mes trucs en hauteur. La télé que ma mère m’a donnée, par terre. Vous-même vous trouvez ça normal qu’on me garde ici au pays quand je ne vais pus bien ? Je leur ai demandé Jamot ? ils m’ont donné ? Non. Qu’est-ce que je leur ai demandé ils m’ont donné ? Rien. Tout ce qu’ils veulent c’est que je joigne leur coté de piment oooh, de remplissement de poche. Donnez, moi-même des milliards et des milliards, je ne bouge pas  » fulmine-t-elle dans une autre vidéo.

Dans une autre vidéo dans laquelle elle s’adresse à son personnel qui s’attelle à ramasser des bouts de verres dans le gazon, Brenda fait savoir qu’elle a reçu  » un coup de poing dans la nuque  » ; et de conclure en disant :  » Oui je suis folle imenez-moi à Jamot je vais les éclairer « ,

Décryptage

Chaque famille a ses problèmes. La famille du Chef de l’Etat n’est pas du reste. Paul Biya réputé sobre et très discret, est fortement contrarié par sa fille unique, née d’un second lit avec l’actuelle 1ère dame Chantal Biya. Mais comme on dit que le sang suit la veine, les commentaires vont bon train dans les chaumières pour comprendre les saillies répétitives de Brenda Biya.

De qui tire-t-elle ses comportements extravagants et iconoclastes ? A chacun son idée. Ses publications de vidéos sur instagram et snaptchat révèlent les caprices voire la dépression d’une jeune fille, quoique majeure (âgée de 23 ans), en détresse dans une prison dorée qu’est la résidence de son père de Président. Cette fille unique, est iconoclaste et compressée dans son être. Une forte demande intérieure probablement (de drogue, de chicha, de cigarette…) la pousserait à réagir ainsi, usant de chantage et autres révélations incohérentes.

Elle voudrait  » se libérer  » de son carcan qui l’oblige à la retenue, à la réserve, mais davantage à la responsabilité. Le drame intérieur des parents transparait très souvent sur les progénitures. Brenda Biya, qui est ainsi devenue la risée sur les réseaux sociaux, est un pain béni pour les adversaires voire ennemis du Prince qui se réjouissent ouvertement de ses déboires. L’exemple vaut mieux que la leçon ! Sur ce plan, le Chef de l’Etat est loin d’avoir réussi l’éducation de sa fille unique, qui porte pourtant le prénom de sa mère.

Tout ceci pour entrevoir les meurtrissures d’un parent qui aura fait de son mieux pour le bien de ses enfants. Mais il appert évident que le problème de Brenda résiderait dans une crise d’addiction à la drogue. Le sevrage sévère dont elle est soumise près de son père, ne viserait qu’à la guérir, à l’extirper de cette dépendance qui ne date pas d’aujourd’hui. Pour limiter les dégâts, le compte facebook de Brenda Biya- vient d’être toiletté. On verra bien si cette dernière ne développera pas d’autres saillies via d’autres canaux.

Source: Ouest Echos n°1140

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