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Cameroun : le gouvernement rend obligatoire l’immatriculation des moto-taxis

Selon le ministère camerounais des Transports publics, plus de 200 motos commerciales sont en circulation dans les grandes villes comme Yaoundé, plus de 500 à Douala et 400 à Bamenda, mais pas plus de 200 d’entre elles sont enregistrées ou possèdent des documents légaux.

« Parfois, c’est à cause des nombreux documents à réunir que nous avons peur d’entamer le processus d’enregistrement », déclare Jude, un motocycliste de Yaoundé.

Le directeur des transports routiers du Cameroun, Mbamome Divine, a appelé plus tôt ce 27 janvier tous les conducteurs à suivre les instructions du ministère des transports.

Mbamome Divine explique qu’en raison de l’absence d’immatriculation, il est très difficile, en cas de délit, de retrouver la moto concernée et son conducteur. Pour des raisons de sécurité, les conseils ont été chargés d’attribuer des plaques d’immatriculation ainsi que des vestes à tous les conducteurs de moto au Cameroun.

Ces plaques d’immatriculation et ces gilets sont délivrés par le ministère des transports et les conducteurs doivent également présenter une carte d’identité, un carnet de bord et un certificat de conformité. Le numéro d’immatriculation du véhicule coûte 11.000frs FCFA.

« L’individu doit présenter une preuve du fait que cette moto a payé les droits de douane et la carte d’identité individuelle du cycliste qui est de 3000 frs et 1500 frs pour la demande de timbre », a ajouté Divine Mbamome Nkendong.

Les employés du Conseil disent qu’il est difficile d’appliquer toutes ces décisions en raison de la présence de centaines de vélos sur le territoire.

« Nous fuyons tous ces processus d’enregistrement parce qu’au final, ils nous demanderont encore de payer différents types de taxes et en mettant bout à bout ce que nous gagnons en une journée, après avoir payé toutes ces taxes, nous rentrons chez nous avec rien. Nous comprenons que oui, en période de crimes comme le harcèlement et les vols commis par certains motards, il est vraiment difficile de retrouver les propriétaires », explique Moses Ngamga Etienne, un motard de Douala.

Les motocyclistes de Yaoundé ont promis de faire de leur mieux en s’assurant de suivre les instructions, car ils citent des cas où des motocyclistes ont été tués et où il n’y a aucune trace de l’identité de la victime en raison de l’absence de numéros de plaque de moto et d’identification.

CNA

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