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Cameroun : le gouvernement envisage bitumer près de 1 900 km de route en trois ans

1 888,7 km. C’est le linéaire de nouvelles routes que le ministère des Travaux publics(Mintp) compte bitumer sur le triennat 2024-2026.

Il s’agit précisément de 614, 959 km en 2024 (contre une prévision de 700 km en 2023, Ndlr), 414,6 km en 2025 contre 817,16 km en 2026. C’est ce qui ressort du Cadre de dépenses à moyen terme(Cdmt) présenté au cours d’une réunion que présidait ce 22 mai 2023, le chef de ce département ministériel, Emmanuel Nganou Djoumessi.

Si les objectifs fixés sur l’ensemble des quatre années (2023-2026) sont atteints, l’on pourrait alors partir de 9 535,5 km de routes bitumées en 2022 pour 12 128 km en 2026. Le Cameroun aura certes enregistré une progression mais comparée au réseau encore en terre (121 884,7 km, selon les chiffres rendus officiels en 2021), il aura encore du chemin à faire.

D’ailleurs à l’horizon 2030, la Stratégie nationale de développement (SND 30) table sur un bitumage de 6 000 km de nouvelles routes à travers l’achèvement des projets en cours et l’exécution et de nouveaux autres à lancer dont 4 800 km de route nationales encore en terre.

En attendant, on peut dire que le Mintp dispose des rudiments nécessaires pour pouvoir atteindre  son but pour la simple raison qu’il figure en tête des ministères ayant le plus gros budget en 2023 soit 491, 4 milliards de FCFA sur les 6 345,1 milliards de FCFA. De plus, l’architecte de l’Etat est généralement un privilégié des financements issus des bailleurs de fonds à l’instar de la Banque africaine de développement (BAD).

La preuve, cette dernière revendique en septembre 2022, un portefeuille actif de plus de 1 300 milliards de F au Cameroun avec 51% de cette enveloppe destinés  au financement des projets routiers, soit un peu plus de 680 milliards de F.

Cependant, le manque de maturation des projets, le non-respect des cahiers de charges (retards, le manque de suivi etc.) freinent l’exécution des travaux sur le terrain. Lors du Conseil de Cabinet du mois de mars 2023, le Premier ministre Joseph Dion Ngute a instruit le respect rigoureux des textes en vigueur en matière d’infrastructures routières pour permettre le développement des populations quand on sait le bon état de la route est indispensable au transport des biens et marchandises.

Autant dire que le ministère des Travaux publics doit prendre les dispositions pour que la demande budgétaire sollicitée soit utilisée à bon escient. En effet, les besoins sont globalement estimés à 3 853 milliards de FCFA sur la période 2024-2026 avec en prime, 1 410,155 milliards de FCFA pour les projets à livrer au cours de la période sous-revue. Cette enveloppe couvre entre autres, la livraison effective des projets en cours d’exécution, le démarrage de nouveaux projets et les projets matures pour lesquels les recherches de financement sont bouclées.

Eco Matin

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