C’est la suite logique d’un communiqué signé le 22 avril 2020, par Ferdinang Ngoh Ngoh, le Secrétaire général à la présidentielle du Cameroun. C’est une première au Cameroun, crise du coronavirus oblige.
1er mai édition 2020 assez particulière au Cameroun. Avec la crise du coronavirus, le gouvernement a décidé de l’annulation de la parade dans les 10 régions du pays. « Le ministre d’État, Secrétaire général de la Présidence de la République porte à la connaissance de l’opinion, qu’en raison de la pandémie du coronavirus et de la nécessité du respect des mesures de distanciation sociale prescrites par Gouvernement de la République, le président de la République Son Excellence Paul Biya a décidé de l’annulation des célébrations publiques des éditions 2020 de la Fête du Travail et de la Fête nationale », pouvait-on lire dans le communiqué qui date du 22 avril 2020.
Il n’y aura pas donc de parade dans les grandes villes du triangle national du Cameroun. Très loin, la parade des travailleurs au boulevard du 20 mai de Yaoundé, où les leaders syndicaux profitent de la circonstance pour mettre au-devant de la scène les problèmes que rencontrent les travailleurs camerounais. Ces problèmes sont nombreux, on parle de la rareté des salaires, l’emploi est tout sauf descend, la sécurité sociale n’est pas une réalité etc.
Leaders syndicaux
L’annulation de la fête du travail au Cameroun, est très mal apprécie par une certaines partis de l’opinion publique au Cameroun. Ceux-ci prennent pour exemple la République centrafricaine où pour annuler la fête du travail, le président a convoqué les leaders syndicaux pour leur en parler. Le thème pour cette édition 2020 est « saisir le moment, redynamiser le contrat social et tracer une nouvelle voie ».
Le monde retient son souffle et s’interroge sur son devenir, les politiques et les stratégies mises en œuvre jusque-là ne semblent pas enrayer la propagation du virus.
