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Calixthe Beyala offusquée par la réception d’Atangana Kouna à la présidence de la République

L’écrivaine Calixthe Beyala questionne le bien-fondé de la réception de l’ancien ministre de l’Eau et de l’Energie Basile Atangana Kouna au cabinet civil de la présidence de la République.

En début de cette semaine, la toile a été inondée par des images de la réception de l’ancien ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee) Basile Atangana Kouna au cabinet civil de la présidence de la République. Il a été vu aux côtés du président directeur général du Groupe L’Anecdote Jean-Pierre Amougou Belinga et du Directeur du Cabinet civil de la présidence de la République. Des indiscrétions ont indiqué que l’ex Minee y est allé pour régler définitivement le problème du terrain sur lequel l’homme d’affaires Amougou Belinga a construit l’immeuble siège du Groupe L’Anecdote.

L’écrivaine Calixthe Beyala qui trouve plus que flous les contours de la libération de Basile Atangana Kouna, dénonce le fait qu’il ait été reçu à la présidence.

«Les contours de la libération de Monsieur Atangana Kouna sont d’autant plus flous que l’homme qui était accusé d’avoir pillé les caisses de l’état à hauteur de 45 milliards de CFA, a été libéré parce qu’il aurait remboursé le corps du délit de 1 milliard 200 millions, cherchez l’erreur. Le voilà reçu en grande pompe à la présidence de la république. Aurait-il dérobé cet argent pour le partager avec d’autres personnes ? Serait-il le caissier ? Le blanchisseur qui s’est fait malencontreusement attraper ? Autant de questions qui se posent d’autant que nous savons que les nominations au Cameroun ne se font pas à la base de la compétence, mais des affinités ethniques, des pots de vin versés au haut responsable de la république ! Il serait temps que nos fins limiers se penchent sur cette affaire pour enfin mettre la main sur cette Cosa Nostra qui dirige le Cameroun», écrit-elle.

A titre de rappel, l’ancien ministre de l’Eau et de l’Energie Basile Atangana Kouna a été remis en liberté après quatre années passées à la prison de Kondengui. Ses avocats ont affirmé que le fait qu’il ait restitué le corps du délit ne signifie pas qu’il est coupable. C’était une option pour qu’il retrouve la liberté.

 

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