Créée il y a quatre ans par des éleveurs des Hautes-Pyrénées, cette entreprise commercialise aujourd’hui un million de litres de lait local et sans OGM. Pour préserver cette dynamique, Blanc des Pyrénées étoffe sa gamme avec de nouveaux produits à découvrir dans les rayons dès ce vendredi et ne compte pas s’arrêter là.
Il y a un peu plus de quatre ans, le 2 janvier 2019, sortait le premier carton de lait Blanc des Pyrénées. Au cœur de la crise qui bouleverse toute une filière depuis des années, une poignée de producteurs bigourdans (18 au total) refusent cette fatalité et souhaitent rompre avec les circuits habituels. Ils réservent donc une partie de leur lait à la marque Blanc des Pyrénées, gage d’une production locale identifiée et identitaire et de qualité (sans OGM, nourri au soja local). 600 000 briques seront vendues la première année, avant que le covid ne fasse bouillir la marmite, avec un million de litres de lait vendus chaque année jusqu’en 2022, presque exclusivement dans les Hautes-Pyrénées.
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Pour maintenir cette dynamique de croissance, la marque proposera dès le 3 février de nouveaux produits : des yaourts nature ou aromatisés au citron et à la vanille ainsi que du fromage blanc, en format individuel ou en pot de 500 g et une crème dessert. Chocolat. Le tout entièrement en carton, fabriqué au pied des Pyrénées, par l’entreprise Bastidarra à Berdos au Pays Basque. « C’est un fils d’agriculteur qui a lancé cette unité de transformation et modernisé son outil, explique Julien Herran qui, avec son frère Benjamin, assure les deux traites quotidiennes des 54 vaches de l’exploitation laitière familiale, la dernière du village de Gardères. on se retrouve dans ses valeurs, quelqu’un qui fait attention à ce qu’il fait, toujours juste, solidaire et local. »
Déjà deux tonnes de produits précommandés
Trois tonnes de ces produits ont été fabriquées d’ici le lancement et stockées par STEF, deux sont déjà en précommande. « Nous avons ciblé les produits les plus demandés par les consommateurs de chaque filière, précise Damien Pivot, cheville ouvrière et unique salarié de la marque. Le lait a su trouver son public et le fidéliser. Nous espérons que les consommateurs continueront à nous suivre, avec ce produit qui devrait permettre de transformer 100 000 litres de lait supplémentaires. » Non négligeable pour les producteurs à l’heure où un acteur majeur de l’agroalimentaire se désengage localement de la filière, laissant de nombreux éleveurs dans l’incertitude. « Qu’on sorte de beaux et bons yaourts, fidèles à notre recette initiale, à ce moment-là, ça montre l’envie des producteurs de…
