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Bal des faucons : Vision 4TV, dans l’œil du cyclone

Le redressement fiscal inédit et révoltant sur la chaîne de télévision du quartier Nsam à Yaoundé participe des pratiques nauséeuses et des manœuvres dolosives qui conspirent à effacer, lyncher et truander le droit d’exister de certains médias qui refu- sent certains deals avec des candidats à la succession de Paul Biya aux affaires.

Il ne fait plus de doute que le Pdg du groupe l’Anecdote est dans le viseur de la maffia. Ses adversaires qui ont la rancune tenace, sont déterminés à le broyer et à l’empêcher de voler très loin et le plus possible. Le redressement fiscal de 11milliards pour Vision 4TV et 18 milliards pour le reste des démembrements du groupe l’Anecdote est tinté de nuisance, de la volonté de détruire, anéantir Jean Pierre Amougou Belinga.

Une telle « tragédie » perpétuelle sur un créateur et bâtisseur d’entreprises qui a toujours travaillé du côté des institutions républicaines, pour soutenir principalement la politique du gouvernement camerounais s’apparente à la sorcellerie, à la contrebande.

On dirait que quelques esprits tordus tapis dans l’ombre jouent avec le feu. Pourquoi ce marquage à la culotte sur Jean Pierre Amougou Belinga? Pourquoi cette volonté de le neutraliser, l’anéantir nonobstant son dévouement sans faille au président Paul Biya dont il reste solidaire du pro- gramme politique et de la gestion des affaires publiques?

Le magnat des médias au Cameroun ferait-il peur à des brocanteurs politiques, de faux-semblants, des faux-jetons dans leur désir effréné de bousculer Paul Biya à l’effet de s’installer dans le fauteuil présidentiel au palais d’Etoudi? On se souvient que c’est le même clan qui, il y a quelques semaines a mis tout en œuvre, manigancé une interdiction imaginaire de sortie du pays, fabriquée de toutes pièces, attribuée à Paul Biya, mais dont le démenti formel obtenu du chef d’État a sauvé l’homme d’affaires et opérateur économique des griffes de ces bonimenteurs.

L’adversité calculée

La question qui taraude les esprits est celle de savoir pourquoi l’on veut brûler le groupe l’Anecdote, Vision 4TV et le promoteur Jean Pierre Amougou Belinga sur le feu de l’autodafé? Selon des sources bien introduites, les proches collaborateurs du président de la République Paul Biya sont à la manœuvre; ils prennent un bol de plaisir à truander , à crucifier , à pousser dans le gouffre du précipice les entreprises endogènes.

À visage masqué, à découvert ou derrière les rideaux, ces fameux collaborateurs du président Paul Biya usent des manigances, des micmacs du fait de leur proximité avec le chef d’État. Tirant les marrons du feu, ils sont parvenus à injecter quelques fonctionnaires irresponsables et véreux des services des impôts dans l’arène des manœuvres sordides.

Friands de jalousies, de haines, de nuisance, ces brocanteurs et fripiers de la politique du Renouveau, ne cachent pas la folle détermination à effacer, tuer le droit d’exister du groupe l’Anecdote, juste pour atteindre le firmament de la magistrature suprême. Ils cachent leurs dépenses frivoles, leurs propres crimes économiques.

Quel est ce pays où la maffia d’Etat tourne le Président en bourrique, rame à contre-courant du discours présidentiel sur le soutien du gouvernement en faveur des entreprises endogènes et nationales? Trop d’impôts tue l’impôt, asphyxie, plombe et pousse à la mort lente par étouffement des bâtisseurs d’entreprises, les créateurs de richesses et les donneurs d’emplois à la jeunesse.

Dans ce pays où l’emploi devient difficile, rare, alors même que la planète des médias est en faillite; très peu d’organes de presse à capitaux privés arrivent à supporter les charges, à payer salaires. Qu’est-ce qui peut expliquer une telle adversité machiavélique et narcissique qui consiste à utiliser la tronçonneuse contre Vision 4TV qui au moins, s’en sort grâce à son promoteur?

Il est connu de tous que les entreprises des médias sont le dernier espace économique (on investit à pertes) où on peut faire des bénéfices. Au moment où certains proches collaborateurs du président Paul Biya sont dans la théorie du complotisme, malgré le voile qui cache à peine le fait qu’ils sont des candidats à sa succession, il est inacceptable, fort regrettable qu’ils évoluent de manière sentencieuse, qu’ils entretiennent, instrumentalisent la nébuleuse.

L’après Paul Biya est définitivement en marche. L’effacement et la chasse aux éventuels médias en capacité de faire ombrage font partis de la mesquinerie et de l’agenda diabolique.

Le Messager

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