La population du quartier Tougang-ville, dans le 2e arrondissement de Bafoussam, région de l’Ouest, sont dans l’émoi et la désolation. Et pour cause, un garçon âgé de quatre ans y a trouvé la mort dans des circonstances troubles. Il s’agit du petit Blessing, qui est décédé après avoir consommé un raticide le 27 juillet dernier.
Au domicile familiale situé au lieudit «8e rue », à la descente du chef de quartier, les proches rapportent que ce produit toxique et mortel aurait été négligemment dissimulé dans tiroir de l’armoire installée au salon par ses géniteurs.
L’image de la dépouille est insoutenable, dans la chambre où est allongé l’enfant. Séance tenante, celle qu’on appelle « Maman Yvette », sa génitrice est en larmes. Elle a du mal à croire que son fils vient de passer de vie à trépas. Elle le secoue en vain. « Réponds-moi mon bébé. Donc il y a «l’arata » dans ton ventre », hurle-t-elle.
Dans ce moment de tristesse, la famille entonne le requiem du deuil. Dans l’entourage des commentaires vont dans tous les sens.
« C’est très triste. Moi j’ai toujours préféré le chat à la place de ces poisons, surtout quand on a de petits enfants à la maison. En plus d’être un efficace chasseur, il est mignon », lâche une voisine.
La dépouille a été transportée dans les services mortuaires de l’Hôpital régional de Bafoussam et une enquête a été ouverte.
Mutations
