Cette zone à trafic limité (ZTL) doit réduire drastiquement la place de la voiture dans l’hypercentre de la capitale en interdisant le trafic dit de transit, qui représente 50% du trafic actuel, selon la mairie.
La zone à trafic limité (ZTL) du centre de Paris, qui vise à interdire la circulation dans l’hypercentre aux véhicules sans raison de s’arrêter, verra le jour début 2024, juste avant les JO, a confirmé la maire PS Anne Hidalgo dans une interview à l’AFP.
« La ZTL sera bien faite début 2024 », a réaffirmé l’élue socialiste, qui avait décidé début 2022 de reporter la mise en œuvre de ce projet phare de son second mandat d’un an et demi.
La majorité de gauche avait justifié ce report par la nécessité de « prendre le temps » d’une étude d’impact et d’une enquête publique qui doit impliquer habitants, autorités organisatrices de transports, commerçants et grands magasins.
Discussions en cours avec le préfet
« Nous respectons les délais, précise Anne Hidalgo. « Nous transmettrons notre dossier à l’Autorité environnementale dans les prochaines semaines pour une enquête publique à la fin de l’été ».
Dans le même temps, l’ancien candidat PS à la présidentielle doit convaincre le préfet de police Laurent Nunez dont le prédécesseur, Didier Lallement, avait exprimé « de fortes réserves sur le projet tel qu’envisagé » par la mairie.
« Nous discutons toujours, en très bon renseignement, du périmètre avec la préfecture de police. Ces aménagements ne l’empêcheront pas de continuer à mener à bien sa mission de protection des Parisiens », promet Anne Hidalgo.
La préfecture de police est en effet située au cœur du périmètre prévu pour la ZTL, sur l’Ile de la Cité.
Pour l’ancien préfet, le projet de mairie risquait d’engendrer « des difficultés pour la circulation des services de secours et de police en périphérie de la zone » ainsi qu’un « impact négatif pour l’activité économique de la capitale ».
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