André Luther Meka affirme que les équipes nationales appartiennent à l’État et sont financées par celui-ci, ajoutant que toute contestation des directives présidentielles sera analysée à la hauteur du niveau de déni de l’État.
La nomination du nouveau coach des Lions Indomptables du Cameroun fait l’objet d’une vive polémique, avec Samuel Eto’o, président de la Fecafoot, rejetant ouvertement les directives du chef de l’État camerounais.
Dans un communiqué rendu public ce mercredi 3 avril 2024, Samuel Eto’o exprime son opposition aux dernières directives présidentielles concernant le renouvellement du banc de touche de l’équipe nationale camerounaise. Il déclare que la Fecafoot ne peut reconnaître ces nominations effectuées en dehors de tout cadre légal et réglementaire, refusant ainsi de transiger avec les règlements en vigueur dans le pays.
Ces déclarations ont suscité une réaction de la part d’André Luther Meka, militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, qui souligne le rôle de l’État dans la gestion des équipes nationales de football. Il affirme que les équipes nationales appartiennent à l’État et sont financées par celui-ci, ajoutant que toute contestation des directives présidentielles sera analysée à la hauteur du niveau de déni de l’État.
« Le Minesep Pr Mouelle Kombi est un brillant agrégé de droit. Les agitateurs auront gratuitement leur cours de droit. Les équipes nationales appartiennent à l’État et sont entièrement financées par l’État. Elles ne sauraient être dans une zone de turbulence sans que l’État ne prenne ses responsabilités. Ces actes administratifs ne sont que la matérialisation des instructions claires et précises du Chef de l’État. Toute contestation des directives du chef de l’État sera analysée à la hauteur du niveau du déni de l’État qui s’illustre dans l’instance faîtière du football », commente-t-il.
Cette polémique soulève des questions sur l’ingérence politique dans le sport, alors que les Lions Indomptables se préparent pour de futures compétitions internationales. L’opposition entre les directives présidentielles et les positions de la Fecafoot laisse planer un climat d’incertitude quant à l’avenir du football camerounais et à la gestion de l’équipe nationale.
