Même dans les geôles de la prison centrale de Yaoundé, Jean Pierre Amougou Belinga, inculpé pour « complicité de torture » continue de faire parler de lui. Selon le lanceur d’alerte David Eboutou, les téléphones du patron de presse et de Maxime Eko Eko directeur général de la DGRE auraient été confisqués.
« Selon des sources dignes de foi, le Commissaire du Gouvernement a retiré de force les téléphones d’Amougou Belinga et de Eko Eko à la prison principale de Yaoundé. Il s’y est rendu spécialement avec des gendarmes pour faire une fouille et retirer tous leurs téléphones », apprend-on du lanceur d’alerte ce mardi.
A en croire cette source, le commissaire du gouvernement a essuyé un premier échec lundi en voulant saisir les téléphones des deux inculpés déférés dans ce centre pénitencier de la capitale depuis samedi dernier. Mais ce jour, il aurait réussi à intercepter lesdits téléphones à la suite d’une fouille minutieuse, et aidé par une dizaine de gendarmes.
« Connaissant la prison principale de Yaoundé et pour y avoir passé injustement deux années, je peux vous dire que cette confiscation n’est que partie remise car ils pourront user de tous les moyens pour faire entrer les téléphones ce soir même. Pour prévenir cela, l’idéal serait d’installer un brouilleur dans leur cellule ».
L’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga, le patron de la DGRE Maxime Eko Eko, Justin Danwe, directeur des opération de la même institution ont été inculpés le 4 mars par le tribunal militaire de Yaoundé à l’issue de l’enquête préliminaire sur le meurtre de Martinez Zogo.
Inculpé de « complicité de torture avec aide » le PDG du Groupe L’Anecdote encourt une condamnation à vie. En effet, selon l’article 277-3 du Code Pénal, « Est puni de l’emprisonnement à vie celui qui, par la torture, cause involontairement la mort d’autrui ».
Ô Camer