La course aux équipements fait rage sur le terrain paralympique. Le géant de l’aéronautique et l’Agence nationale du sport ont officialisé ce vendredi 17 mars 2023 leur collaboration pour optimiser l’équipement des athlètes paralympiques français pour les Jeux de Paris 2024.
J-487. Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 approchent à grands pas. A domicile, les athlètes français seront très attendus. Le président de la République Emmanuel Macron a lui aussi mis la barre haute en se fixant un objectif ambitieux : se rapprocher du top 5 au classement des médailles pour s’y installer durablement à l’avenir.
Alors vous l’aurez compris, la France doit être à la hauteur et hisser son drapeau bleu, blanc et rouge le plus haut possible. Que ce soit sur le terrain olympique ou paralympique, la délégation française a de grandes ambitions. D’autant que ces Jeux de Paris 2024 seront les premiers Jeux paralympiques d’été de l’histoire. Pour réussir avec brio, l’Agence nationale du sport (créée en avril 2019 pour améliorer la performance des fédérations sportives françaises) à… Airbus d’optimiser l’équipement de ses sportifs (orthèse, prothèse, siège de fauteuil…).
Un « partenaire » formidable pour le grand public. Mais pour le géant de l’aérospatiale, c’est tout sauf une surprise. « Nous utilisons les mêmes compétences pour les paralympiques et l’aéronautique. Nous avons presque tous les domaines de l’ingénierie chez Airbus. C’est une richesse énorme que nous pouvons mettre au service de la performance sportive », explique le responsable du Protospace toulousain Christophe Debard.
Ce vendredi 17 mars, l’Agence nationale du sport et Airbus ont officialisé leur collaboration à travers un contrat commercial. Cela a commencé il y a presque un an. Période durant laquelle l’ANS a soumis à l’Airbus 55 les problèmes rencontrés par les Fédérations Françaises, les athlètes ou les entraîneurs. Dix-neuf d’entre eux ont déjà été identifiés et vingt devraient être étudiés d’ici le début des Jeux. « Nous sommes obligés d’écarter certains problèmes car nous n’avons peut-être pas les compétences, les ressources ou les moyens technologiques », admet Christophe Lavade d’Airbus. L’enveloppe totale qui sera livrée à Airbus par l’ANS devrait avoisiner les 500.000 euros.
« Un savoir-faire révolutionnaire »
« C’est une grande fierté de pouvoir associer le nom de l’Agence nationale des sports, un petit bébé qui n’a pas encore 4 ans, au mastodonte Airbus pour pouvoir bénéficier de son savoir-faire et de son expérience », glisse le local de scène Claude Onesta, le responsable de la Haute Performance. Une passion partagée par Christophe Debard : « C’est un projet qui me tient à cœur. J’ai moi-même été amputé d’une jambe depuis l’âge de 13 ans. C’est notre façon de participer aux Jeux…
