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Agro business : la BID accorde une financement de 52 milliards pour la riziculture

L’accord signé par le ministre de l’Economie Alamine Ousmane Mey avec la Banque Islamique de Développement (BID) est destiné au développement de la chaîne de valeurs du riz.

Bonne nouvelle pour les acteurs de la filière riz ! Le gouvernement va bientôt mettre à leur disposition une enveloppe de 52 milliards. Ce financement a été obtenu par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat) auprès de la Banque Islamique de Développement (BID).

Si l’information a été rendue publique il y a peu seulement, des sources renseignent que ce financement est l’une des retombées fortes de la participation du Cameroun à la 47ème Réunion annuelle du Conseil des Gouverneurs du Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID) qui s’est tenue du 1er au 04 juin 2022 à Charm El Cheikh (Egypte).

Les travaux placés sous le thème « Au-delà du rétablissement, garantir la résilience et la durabilité » ont donc été l’occasion pour Alamine Ousmane Mey de convaincre un peu plus les dirigeants de l’institution financière.

L’approbation par la BID d’un financement de 52 milliards de francs CFA destiné au Programme de Développement de la chaîne de valeurs du riz. Cet appui financier permettra de relever la production locale du riz qui est actuellement en baisse, selon la Société d’Expansion de la Riziculture de Yagoua (Semry), premier producteur du pays. La société à capitaux publics veut atteindre la barre de 100 000 tonnes en 2022 contre 80 000 tonnes l’année précédente.

L’objectif visé par la Semry est double : réduire les importations de riz et booster la production locale pour permettre aux ménages d’avoir accès à ce produit de grande consommation. C’est d’ailleurs un objectif qui rentre en droite ligne de la politique d’import-substitution prônée actuellement par le gouvernement qui classe la filière riz parmi les filières prioritaires de développement agro industriel.

Avec le coton, le cacao-café, l’huile de palme, le sucre, le caoutchouc, le maïs, la banane-plantain, le poisson, le lait et la viande, la filière riz fait en effet l’objet de plans de développement spécifiques à moyen et long termes, visant à augmenter la production, renforcer sa compétitivité et développer en aval les chaînes de valeur grâce notamment à l’implantation d’industries de transformation.

« Dans cette démarche, le Gouvernement cherchera systématiquement, en partenariat avec le secteur privé national et/ou étranger, à faire émerger des « champions nationaux » autours desquels la production, la transformation et la commercialisation (y compris les exportations) de ces filières vont s’organiser et se structurer », prévoit la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND30).

La mise à la disposition du Cameroun par la BID, d’un financement de 52 milliards de francs CIA participe donc de cette vision. Un important bol d’air pour les riziculteurs camerounais, dans un contexte où le monde est menacé est menacé par une insécurité alimentaire qui se manifeste par la forte inflation sur le marché depuis la survenue de la guerre en Ukraine le 24 février dernier.

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