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Affaire Martinez Zogo : le journaliste Paul Daizy Biya cuisiné au SED

L’affaire Martinez Zogo continue de faire « embouteillages ». Malgré une trentaine de personnes arrêtées, déférées à deux reprises au tribunal militaire puis renvoyées au Sed et d’autres interpelées et relaxées, les convocations se poursuivent néanmoins. C’est le cas du journaliste Paul Daizy Biya qui a été convoqué et entendu ce mardi 28 février 2023 au Sed.

En effet, selon des informations que nous avons glanées auprès des sources dignes de foi, le weekend dernier, un pamphlet en circulation sur la toile indiquait que Paul Daizy Biya, journaliste à Mo’Radio, une radio émettant à Yaoundé, avait eu avant l’enlèvement et l’assassinat de Martinez Zogo, une conversation avec Bruno Bidjang, journaliste à Vision 4 actuellement en détention au Sed.

Le contenu de laquelle conversation frisait une menace que Bidjang aurait adressé à l’endroit de Martinez Zogo par le truchement de Paul Daizy Biya. Cette conversation intervenait dans un contexte où le Chef de chaîne de amplitude fm faisait une série d’émissions pour dénoncer des malversations financières. Nous avons d’ailleurs appris que par le passé, Paul Daizy Biya avait fait une médiation pour calmer une situation entre un ami de Jean Pierre Amougou Belinga et Martinez Zogo.

C’est donc suite à cette publication que les enquêteurs vont vérifier si effectivement une conversation de cette nature existe dans le téléphone de Bruno Bidjang. Après vérification, ils se rendent compte que c’est avéré. C’est pour cette raison que le présentateur de l’émission « Boite Noire » sur Mo’Radio sera convoqué au groupement de gendarmerie ce mardi à 10h.

Une fois au groupement de gendarmerie, Paul Daizy Biya se fera auditionner par plusieurs enquêteurs. Ils lui signifieront qu’il est convoqué suite à une conversation qu’ils ont découvert dans le téléphone de Bruno Bidjang. C’est pourquoi il était question qu’il réponde à leurs préoccupations, compte tenu des messages menaçant que Bruno Bidjang lui a envoyé vis vis de la situation qui prévaut.

« Qu’est ce que vous en savez ? », Telle est la question qui lui sera posée. En retour, il a expliqué dans quel contexte il a reçu ce message. Pour continuer, l’on lui demande ce qu’il a fait pour la suite, s’il a dénoncé cela. En réponse, il dit aux enquêteurs que rien n’a été fait par la suite parce qu’il n’avait pas pris au sérieux ce message parce qu’il croyait que c’était juste un simple coup de gueule et qu’il ne savait pas que cela pouvait arriver aussi loin.

Mais il a tout de même indiqué avoir prévenu Martinez Zogo, qui lui avait fait parvenir certains documents quelques jours après, de faire attention par rapport aux dénonciations liées aux scandales financiers des lignes 94, 65 et 57 dans lesquels le nom de Amougou Belinga revient plusieurs fois. Ainsi donc, les enquêteurs ont pris son téléphone pour exploitation et se sont rendus compte que ledit message envoyé le 28 décembre dans la nuit y figurait.

Bien après, les enquêteurs ont remis le téléphone de Paul Daizy Biya et lui ont demandé de partir mais qu’il pourra être convoqué à tout moment si besoin se pose.

Il convient de préciser selon certaines indiscrétions, l’implication d’un lanceur d’alerte basé en Europe dans cette affaire qui fait feu de tout bois pour manipuler et distraire l’opinion sur cette affaire est sur la base d’une promesse à lui faite par un directeur de publication dont nous préférons taire le nom.

Ce directeur lui a donné toutes les assurances qu’il aurait reçu de la part d’une autorité proche de cette enquête qu’il présente comme un frère du village, lesquelles assurances, Amougou Belinga sera libéré sous caution pour comparaître libre. Promesse a dont été faite au lanceur d’alerte qu’à la libération de Amougou Belinga, il recevra une forte récompense. Il se dit de ce lanceur d’alerte qu’il n’a de d’amis que pour l’argent et la célébrité.

Paul Chouta

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